D’Ali Novak
Paru le 4 octobre 2017
Chez Bayard Editions
409 pages
15,90 €
Pour consoler Cara, leur soeur atteinte d’un cancer, Stella et Drew décident de se rendre à une séance de dédicaces de son groupe préféré, les Heartbreakers, pour lui rapporter un autographe. Dans un café, Stella rencontre un bel inconnu. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle découvre qu’il s’agit d’oliver, le chanteur du groupe favori de sa soeur… Le garçon invite Stella et son frère à passer une soirée avec le groupe. Passionnée de photographie, Stella fait des clichés de la soirée. Oliver se montre charmant avec elle, mais la jeune fille se méfie. Quelques jours plus tard, l’attaché de presse des heartbreakers appelle Stella pour lui proposer de les suivre en tournée, pour les prendre en photos et les poster sur un blog. Stella refuse, car elle craint de trop s’éloigner de sa soeur. Pourtant, Cara la force à accepter. Stella est donc séparée de sa soeur, et obligée de revoir Oliver. Leur attirance est évident… mais le chanteur est-il sincère ?
Ce premier tome d’Heartbreakers était dans ma wish-list depuis ma sortie, si bien que je me suis jetée dessus avant même de l’ajouter à ma PAL. Heartbreakers se vend comme une romance mignonne (bien que pas forcément originale), et c’est exactement ce que c’est. Pourtant, ce n’est pas cette romance qui m’a convaincue et finalement, c’est même à mes yeux le plus gros point négatif du roman.
C’est vrai, l’histoire entre Stella et Oliver est mignonne, mais ne casse pas trois pattes à un canard. Je n’ai pas vraiment apprécié le personnage d’Oliver et pour tout dire, je ne l’ai pas compris. J’ai aimé le fait de n’avoir qu’un seul point de vue (celui de Stella), mais je pense que dans ce cas précis, avoir celui d’Oliver aurait été nécessaire. Ses actions sont complètement incompréhensibles jusqu’à la toute fin du roman où quelques paragraphes et un dialogue sont censés permettre au lecteur d’enfin comprendre le personnage principal… eh bien, pour moi, ça n’a pas fonctionné. C’était plutôt des excuses pour son comportement qu’une vraie explication et je n’ai pas compris que Stella lui tombe dans les bras aussi facilement. J’ai même eu l’impression que si elle n’avait pas été poussée par sa sœur et le côté « chanteur de boys band », ça ne serait pas arrivé. Ce que j’ai trouvé dommage, puisque Oliver tente pendant tout le roman d’être vu autrement que le chanteur par Stella. Pour moi, Oliver et sa romance avec Stella ont été, contre toute attente, une déception.
L’énorme point positif, en revanche, c’est l’histoire personnelle de Stella, autour de sa sœur Cara. Je ne m’attendais pas à ce que le récit tourne autant autour de cet aspect du roman et j’ai beaucoup apprécié la façon dont c’était traité. Stella n’a qu’une crainte : être loin de sa sœur, atteinte d’un cancer. Elle a peur que quelque chose lui arrive lorsqu’elle est trop loin pour la rejoindre rapidement. Plus qu’une crainte, c’est presque une motivation de vie pour Stella. La fac est remise en question et quand on lui propose de suivre le groupe d’Oliver dans sa tournée, c’est inimaginable pour Stella. La première chose à laquelle elle pense quand on lui propose un changement de vie, c’est sa sœur. Cette partie du roman est terriblement et pas du tout comme je le pensais. J’avais peur que tous les passages impliquant Cara ou sa maladie soient larmoyants, mais ça a été l’inverse ! C’est extrêmement rare dans un YA et j’ai trouvé ça vraiment bienvenue !
En bref, ce premier tome d’Heartbreakers n’est ni une déception ni un coup de coeur. Mitigé, donc. J’ai passé un bon moment en compagnie d’Oliver et Stella mais je ne pense pas que ma lecture me laisse un souvenir impérissable. En revanche, Ali Novak a été là où on ne l’attendait pas et j’ai été surprise de la façon dont ont été traités plusieurs intrigues !
☆☆☆