Depuis que j'ai découvert les livres de Barbara Cartland, il y a de nombreuses années, je n'ai jamais été déçue, ici, pourtant, je suis mitigée en fin de lecture. Il faut une première fois pour toute chose, eh bien c'est donc la première fois que Barbara Cartland n'aura pas réussi à me transporter dans cet univers que j'aime chez elle.
Comme toujours, sa plume est pourtant entraînante, mais l'histoire en elle-même est un peu tirée par les cheveux, bien que pour cette époque, nous sommes ici en 1899, ce genre de situation soit tout à fait possible et envisageable.
Iona et James se connaissent depuis l'enfance, leurs demeures familiales sont voisines. Après la mort de son père, Iona se retrouve seule avec sa mère et sa jeune sœur. Suite au décès de son mari, celle-ci ne sait plus que faire, elle tombe dans une dépression, mais à force d'insistance de la part de Iona, elle finira par accepter de faire un voyage afin de se changer les idées et de reprendre du poil de la bête. C'est durant ce voyage qu'elle rencontrera son futur mari, mais celui-ci ne semble pas accepter les deux filles, les voici toujours reléguées à devoir manger dans la cuisine pour ne pas le déranger lorsqu'il est à table, ou encore toujours enfermée à devoir faire de la couture. La famille étant endettée, ce cher Monsieur prend la décision de marier Iona à un de ses amis, un ami beaucoup plus âgé que la jeune fille. N'acceptant pas cela, elle partira sans rien dire à personne, elle ira jusqu'à changer de nom de famille afin de ne pas être retrouvée.
C'est à l'occasion d'un voyage à Londres, que les chemins de James et Iona vont à nouveau se croiser. Là où je trouve cette histoire un peu étrange, c'est qu'ils se connaissent depuis pas mal d'années, et pourtant en étant sur le même trottoir, en se croisant, ils arrivent à ne pas se reconnaître, ils ont juste l'impression de reconnaître la personne qu'ils viennent de croiser. Chose improbable et qui pourtant va se répéter à plusieurs reprises. A la rigueur, je suis d'accord pour que la première fois ils ne se reconnaissent pas vu qu'ils ne s'attendent pas à croiser l'autre dans la ville de Londres, mais les fois suivantes ?!? Pour moi c'est une énorme incohérence qui a malheureusement fait pencher la balance, et pas du bon côté.
Je continuerai malgré tout à lire les parutions de Barbara Cartland, parce que c'est une auteure que j'ai toujours appréciée, mais avec Une trop jolie Ecossaise, je dois bien dire que je suis mitigée, et pas dans le sens positif malheureusement.
Merci aux éditions J'ai Lu pour Elle pour leur confiance." Je devais la retrouver un matin de très bonne heure, en bas de l'allée de Monkspath, avec Moonbeam, la jument qu'elle aimait tant... "
Elle lui avait pourtant promis de venir... mais il l'avait attendue en vain. Comme il avait été furieux et déçu alors ! Par la suite, il avait appris ses fiançailles avec un ami de M. Thompson, son beau-père. Puis on avait raconté qu'elle s'était enfuie.