Et c’est ainsi que se termine la trilogie du Tearling. Epique saga fantastique/futuriste et plébiscité par Emma Watson qui est supposé jouer le lead rôle dans le film qui ne sortira peut-être jamais sur nos écrans…
╰☆ Résumé ☆╮
En moins d’un an, Kelsea Glynn est devenue Reine du Tearling, une reine puissante et visionnaire qui a transformé le royaume. Dans sa quête de justice, et pour mettre fin à la corruption, elle s’est fait de nombreux ennemis, notamment la Reine rouge, sa rivale la plus féroce, qui lui a déclaré la guerre. Pour protéger son peuple de l’invasion, Kelsea se livre à l’adversaire avec son saphir magique, et nomme Massue, son fidèle chef des gardes, comme régent. Massue va alors tout faire pour sauver sa reine, prisonnière de Mortmesne. Dans cette fin de partie pleine de suspense va se jouer le destin de la Reine Kelsea et du Tearling lui-même. Traduite dans 27 pays, la trilogie du Tearling sera adaptée au cinéma (produite par Warner Bros), avec Emma Watson.
✿ Mon avis ✿
Je l’attendais depuis mon coup de coeur pour le tome 1... Cette fin. Cette épique conclusion. Ce final de trilogie dont tout le monde a parlé (et pas qu’en bien). Erika Johansen nous livre ici un troisième tome à la hauteur du second. Même fil rouge, même trame. Des aller-retours entre passé et présent. Entre la reine du Tearling, la Reine Rouge et la saga historique de la famille et du pays Tear. Nos dernières questions sont enfin répondues.
Mon sentiment final sur cette trilogie est particulier. Ce n’est pas comme avec Eragon, ni Harry Potter. C’est plus complexe. Plus mélancolique. Cette trilogie est hors-du-commun. Magnifique et étrange. Bouleversante et compliquée. Tel un puzzle que l’on est fier d’avoir terminé mais qui révèle une image floue, pas entièrement satisfaisante car un peu abstraite.
Je suis très heureuse d’être arrivée au bout de ce 3ème pavé. Chacun de ces bouquins porte son nombre de pages et avec des chapitres de 50 pages de long, on est content d’arriver au bout. Il faut être concentré pour entrer dans ce livre mais une fois qu’on a mis un pied dans l’intrigue, on a envie de savoir, de comprendre, d’avoir TOUS les éléments en main pour arriver à voir clair. Et lorsqu’enfin on arrive à ce moment que l’on attendait, on se rend compte que l’aventure est déjà terminée. Car l’auteur a choisi d’aller dans cette direction dès les premières lignes.
Dès le premier chapitre de son premier tome, elle savait qu’elle n’allait pas mâcher le travail pour ses lecteurs. Erika Johansen voulait délibérément créer quelque chose de complexe et d’intriqué. Sa toile se compose de filaments qui ne donnent une image qu’une fois rassemblés dans une combinaison particulière. Tant que tous les fils ne sont pas à leur place, le lecteur ne peut oser comprendre ce que la toile représente.
Un finish osé, qui ne plaira pas à tout le monde mais qui ne m’a pas trop choqué. Certes, c’est loin d’être une conclusion plaisante à 100% mais c’est un choix et on se doit de l’accepter. En regardant derrière moi, je me rends compte que j’ai adoré parcourir ce chemin sinueux et obscur que le Tearling représente. J’aimerais véritablement voir un jour cette trilogie adaptée sur grand écran. Le challenge pour les réalisateurs s’annonce de taille donc je leur souhaite déjà bonne chance s’ils osent un jour relever le défi.
Pour moi, la Reine du Tearling reste une héroïne qui ne ressemble à nulle autre et l’univers de l’auteur mérite un chapeau bas pour sa construction. L’imagination, la plume et l’intrigue forment ensemble un trio gagnant pour une épopée fantasto-futuriste qui est incomparable à ce que j’ai pu lire jusqu’ici. Je ne sais pas si l’auteur travaille déjà sur un autre projet ou pas, mais si elle refait surface en librairie, je la suivrai les yeux fermés.
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CHRONIQUE #454 – Novembre 2018
Titre : Destin de sang
Auteur : Erika Johansen
Editeur : Le livre de poche
Parution : Octobre 2018
Nombre de pages : 648 pages
Genre : Fantastique – SF