Secrets, L’Angélus, Intégrale de Homs et Giroud, Dupuis
Pour résumer:
Rien ne prédestinait Clovis à ressentir l’intense bouleversement qu’a suscité en lui la découverte de L’Angélus de Millet, au musée d’Orsay. Père de famille sans histoire, au quotidien enlisé dans la routine, il se sent d’un coup submergé par une émotion inconnue qui le pousse à découvrir ce qui se cache derrière l’image. Troublé par les versions qu’en a faites Dali, il se convainc que là réside la clé du mystère. Parallèlement, il explore les souvenirs personnels que cette toile a fait ressurgir inopinément, au risque de mettre en cause l’équilibre, même bancal, sur lequel reposaient toutes ses relations familiales. Confronté à l’incompréhension de son entourage, il décide de poursuivre sa quête, quel qu’en soit le prix. C’est l’autre moitié de ce chemin semé d’embûches et de révélations que parcourt Clovis dans le second volet de cette histoire fondée sur un authentique secret de famille, celui du peintre Dali.
Ce que j’en pense:
Avec ce diptyque, j’ai directement plongé dans le monde de la peinture. Amoureux des arts, bienvenus!
Lorsque Clovis Chaumel va dans un musée alors que ce n’est pas du tout son habitude, il tombe sous le charme de L’Angélus de Millet. Dès lors qu’il a vu cette peinture, une véritable obsession s’empare de lui. Pourquoi cette toile éveille t’elle tant de sentiment en lui? C’est en cherchant à comprendre son ressenti que Clovis va se découvrir lui même.
Cette BD m’a offert un véritable récit initiatique. Le scénario est drôlement bien mené. Il y a du mystère et l’auteur est arrivé à me surprendre. Franchement, j’ai été conquise par cette histoire si émouvante. Vous connaissez désormais mon goût pour les secrets de famille, et bien avec cette BD, j’ai été largement servie.
Le personnage de Clovis qui vit cette obsession fulgurante est terriblement attachant. Il est profondément humain et moi, j’adore ça. Alors, oui, c’est vrai, son obsession va trèèèès loin mais son sentiment est tellement fort, qu’il a le mérite d’aller jusqu’au bout de sa recherche quitte à y perdre quelques plumes. Sa quête de la vérité devient une véritable bouffée d’oxygène pour lui.
Toute cette magnifique histoire est accompagnée d’une esthétique que j’ai beaucoup apprécié. Les personnages sont pleins de détails et les expressions faciales sont très réalistes. L’ambiance générale est visuellement très agréable.
Bref:
J’ai adoré!
Si je devais le noter:
Un petit aperçu:
Cliquer pour visualiser le diaporama.Mais encore?
L’Angélus de Jean-François Millet, 1859
L’Angélus de Salvador Dali, 1935
Cette semaine chez Moka.