248 pages
Pour être au top des parutions de la rentrée, les lectrices Charleston ont dûmettre les bouchées doubles. L’une des sorties qui m’intriguaient le plus est « Bienvenue à High Rising » de Angela Thirkell. Il faut dire que la couverture est sublime. Rien qu’en la regardant, j’ai envie d’enfiler une robe style charleston pour danser sur le parquet toute la soirée.
Je remercie les éditions Charleston pour l’envoi de ce service presse.
Noël 1930
Lorsque Lady Laura Morland, romancière à succès, n’aspirait qu’à quelques semaines de repos loin de l’agitation londonienne, la voilà plongée au cœur des intrigues de la vie de campagne. Son cher ami, le riche George Knox est la proie d’une sournoise secrétaire, déterminée à s’élever au-dessus de son rang en se faisant épouser. Laura saura-t-elle le tirer de ce mauvais pas ? Et par la même occasion aider la jeune et innocente Miss Sibyl Knox à conclure le mariage dont elle rêve depuis toujours ?
Une délicieuse comédie de mœurs au cœur de la gentry anglaise.
Si dans la vie je n’aime pas toujours les surprises, j’adore être surprise par mes lectures. Dans cette optique, je ne lis que très rarement le résumé entièrement ou si je choisis de le faire, je ne le lis pas avant de commencer le roman.Dans le cas présent, seule la sublime couverture – lectrice superficielle – me donnait quelques indices sur le temps et l’espace ce qui m’a déstabilisé au début de ma lecture.
Angela Thirkell est une romancière anglaise née en 1890 que je ne connaissais absolument pasavant de me plonger dans « Bienvenue à High Rising » et malheureusement, le courant n’est pas très bien passé, et cela dès le début du roman.
Laura Morland est une veuve, mère de quatre enfants dont les premiers vivent de leurs propres ailes. Seul Tony, le plus jeune, est encore au pensionnat. Laura ne le voit que pendant les vacances, et cela est bien assez, car Tony est un enfant trop enthousiaste à son goût. Auteure confirmée, Laura Morland souhaite trouver un peu de repos dans sa maison de campagne, mais elle ne pensait pas que les vacances allaient être aussi mouvementées avec l’arrivée de Miss Grey.
Les compagnons de Laura Morland sont tous très différents et en même temps, ils partagent les mêmes préjugés. Il y a George Knox, biographe, qui partage la même passion que Laura pour les mots ; Sibyl la fille de Geoge ; Adrian Coates, l’éditeur de Laura ; et l’infâme succube dénommé Miss Grey.
Miss Grey est la grande antagoniste. Et il incombe à la clairvoyante et autoritaire Laura Morland de résoudre ce problème tout en réunissant Sibyl et Adrian.
Grâce à Laura Morland et ses compagnons, Angela Thirkell décrit avec charme et intelligence la société campagnarde anglaise des années 30. En cela, le roman m’a beaucoup fait penser à « Emma » de Jane Austen, car les romancières ont à coeur de brosser le tableau d’une société sans en lisser les défauts. Malheureusement, je n’ai pas retrouvé le côté incisif de Jane Austen.
Cependant, l’histoire des habitants de High Rising est très simple et en définitive, il ne s’y passe pas grand-chose. Les personnages sont ternes et pas aussi captivants que je l’aurais souhaité. J’attendais que le personnage de Miss Grey se développe et devienne un antagoniste qu’on aime détesté. Toutefois, ce personnage caricaturé ne fait pas le poids face à Laura Morland. D’ailleurs, c’est sans mal qu’elle arrive à s’en débarrasser.
Les personnages sont trop nombreux et trop peu étoffés pour que je m’y attache. Et je me suis demandé à plusieurs reprises qui était qui. Ce roman est une longue description des moeurs d’une petite communauté vivant dans la campagne anglaise qui se laisse porter par le flot des jours sans avoir un réel but dans la vie.Seul l’humour de certaines situations a réussi à me séduire.
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