Genre : RomanNombre de pages: 100Thèmes traités:Disparition, déchirement, enfance, famille
Benjamine d’une fratrie de quatre enfants, Crevette entre dans une sorte de transe à chaque nouvelle nuit de pleine lune depuis la disparition de son père pilote d’essai. La gamine rêve d’atteindre la lune, car elle croit que l’avion de son père s’y est écrasé, ce qui expliquerait pourquoi les enquêteurs n’ont jamais retrouvé les débris de la carcasse...
Ce petit roman aurait pu commencer par un "Il était une fois" ...Dès le début, je n'avais pas l'impression de lire mais d'écouter un conteur me parler d'une malheureuse petite fille qui a perdu son papa.
La plus horrible des choses à vivre est la perte d'un être cher. Imaginez donc le quotidien d'une famille qui vit très mal la disparition du papa. La maman est effondrée, les frères deviennent distants, la grande soeur cache son chagrin et devient de plus en plus agressive et la petite dernière espère...
Crevette, ainsi surnommée par ses proches, ne croit pas à la mort de son père. Le corps n'a pas été retrouvé et donc elle s'accroche à un éventuel atterrissage forcé sur la lune. Eh oui vous lisez bien LUNE. Cette petite qui cite son père tout au long du récit se réfugie à la pleine lune dans ce monde qui la rassure. Dans un état comateux, elle plonge dans son espoir, dans sa quête , décidée à chercher son papa.
Harcelée à l'école, écartée chez elle , Crevette est malheureuse. Quand un enfant parle du monde qui l'entoure, il est soit émerveillé et heureux; soit triste et déçu. J'ai été emportée par les états d'âme de la petite Stella et la plume poétique de l'auteur.
J'ai lu rapidement les derniers petits chapitres comme si je voulais écourter la peine de la petite,découvrir une vérité qui pourrait la soulager. La chute était inattendue. C'est avec amertume que j'ai lu les dernières lignes, essayant sans succès de refouler mes larmes.
Une pépite à lire et un écrivain à suivre désormais. J'aime quand on fait tourbillonner mes émotions.
L'envie d'écrire sommeillait en moi depuis l'adolescence. Il a fallu un déclic, la lecture du livre de J. R. R. Tolkien, « Le Seigneur des anneaux » et aussi s'affranchir de la peur d'affronter le regard des autres, pour que je me décide à écrire des romans.
Je commence sérieusement à m'atteler à la tâche en décembre 2012, multipliant les nouvelles et romans. Depuis, je ne me suis plus arrêté. Je suis un auteur prolixe, plus angoissé par la page noire que blanche.Bibliographie ICI