Depuis le 1er novembre, les votes sont ouverts pour la deuxième édition du Grand Prix des Blogueurs Littéraires!
Si vous avez un blog littéraire ou un compte sur les réseaux sociaux dédié à la littérature, vous pouvez voter jusqu’au 20 novembre prochain pour le 1er tour qui permettra de réunir 10 finalistes. La dernière session de votes se déroulera ensuite du 25 novembre au 15 décembre prochain.
Pour voter lors de ce premier tour, vous devez choisir deux romans français sortis en librairie en 2018, l’un paru lors du 1er semestre et le second lors de la rentrée littéraire de septembre.
Pour voter, c’est par là!
Et pour vous aider à faire votre choix, je vous propose une sélection de mes coups de coeur 2018
1er semestre
Où passe l’aiguille de Véronique Mougin : Ce magnifique roman nous livre un destin de vie hors du commun. Après avoir affronté l’horreur des camps, Tomas parviendra à rassembler les morceaux de sa vie en lambeaux grâce à du fil et une aiguille. Un récit fort et bouleversant.
Ne préfère pas le sang à l’eau de Céline Lapertot : Un récit d’anticipation intense, reflet d’un avenir hypothétique de notre société, qui fait froid dans le dos. Un roman sur la liberté, la tolérance et la tyrannie qui remue et interpelle le lecteur. Un véritable uppercut.
Une longue impatience de Gaëlle Josse : Le portrait bouleversant d’une mère qui, jour après jour, attend désespérément le retour de son fils. Un roman vibrant d’amour maternel et une plume qui touche le lecteur en plein cœur.
Les déraisons d’Odile d’Oultremont : Quand l’amour et la fantaisie deviennent des armes face à la maladie, on aboutit à un roman vibrant, déjanté et lumineux, un bijou d’émotion empreint d’une tendre folie douce. Malgré la gravité du sujet, on achève cette lecture le sourire aux lèvres.
Les indifférents de Julien Dufresne-Lamy : Avec pour toile de fond les plages d’Arcachon, Julien Dufresne-Lamy nous livre, dans ce brillant page-turner, le portrait d’une jeunesse dorée aussi bien fascinante et vulnérable que cruelle. Dotée d’une atmosphère oppressante, d’une plume mordante et d’une tension qui monte au fil des pages, c’est une lecture qui laisse des traces.
La petite fille sur la banquise d’Adélaïde Bon : Un témoignage douloureux, poignant et nécessaire dans lequel Adélaïde Bon trouve la force de nous raconter son enfance, brisée par un viol. Une lecture qui remue et nous permet de prendre conscience de toutes les répercussions qu’un tel acte peut engendrer sur les victimes d’agressions sexuelles.
2ème semestre
Le paradoxe d’Anderson de Pascal Manoukian : Avec ce nouveau roman qui aborde la crise du monde ouvrier et le déclassement social, Pascal Manoukian nous livre une fois de plus un récit coup de poing, bouleversant et nécessaire. À travers le destin tragique de cette famille ordinaire, ce roman social interpelle inévitablement le lecteur sur les ravages de la mondialisation dans une société où le profit prime désormais sur l’humain.
Sujet inconnu de Loulou Robert : Une lecture intense, audacieuse qui évoque l’amour, la vie avec impétuosité et lucidité. Un roman époustouflant que l’on achève à bout de souffle.
Tenir jusqu’à l’aube de Carole Fives : Un roman où les mots sont d’un réalisme saisissant pour aborder le thème de la monoparentalité. Une atmosphère qui devient de plus en plus irrespirable à mesure que l’on tourne les pages. Le portrait d’une mère célibataire anonyme, une parmi d’autres, qui cherche seulement à exister à nouveau en tant que femme dans un quotidien où elle perd pied peu à peu et dans lequel, elle doit affronter l’indifférence ainsi que le jugement des autres. Une lecture percutante et particulièrement édifiante.
Ma dévotion de Julia Kerninon : Avec une grande lucidité, Helen se livre et évoque, dans ce roman, la complexité de la relation qui l’a unie à Frank durant toute son existence. La confession de cette femme résonnera en moi encore longtemps après cette lecture, grâce à la sublime plume de Julia Kerninon qui m’a totalement envoûtée.
Et vous? Votre choix est fait? Vous avez déjà voté?