Editions Mnémos
Ebook
Paru en 2017
Quatrième de couv’ :
« Sénéchal, la ville est assiégée ! »
Telle est la phrase que l’on m’a jetée sur le coin de la goule. Depuis, tout part à vau-l’eau. Oui, tout, alors que ce siège pourrait se dérouler selon les lois de la guerre, selon la noblesse de nos rangs, selon la piété de nos âmes. Nenni.
Lysimaque, la Ville aux Fleurs, fière capitale du royaume de Méronne, est encerclée et menacée par une mystérieuse armée. Et pour le sénéchal Philippe Gardeval, ce n’est que le début des ennuis. Suite à l’empoisonnement d’un dignitaire de la cité, il découvre que l’ennemi est déjà infiltré au sein de la cour, dans leurs propres rangs ! Sous quels traits se cache le félon ? Parmi les puissants, les ambitieux et les adversaires politiques ne manquent pas ; le sénéchal devra alors faire preuve d’ingéniosité pour défendre la ville et sa vie dans ce contexte étouffant d’intrigues de palais.
Mon avis :
Ce livre a eu un sacré battage médiatique l’an dernier, j’ai attendu sagement que la vague passe et vu les avis plus ou moins mitigés des copains ci-dessous j’ai bien fait, c’est en cherchant une lecture courte que je me suis rappelée que j’avais Sénéchal qui attendait sagement sur ma liseuse.
- Une ville assiégée :
Lysimaque, siège du pouvoir du royaume de Méronne se réveille un matin assiégée par les armées de Castlewing et d’Andérac. Le mot est lancé, c’est une guerre sainte qui se profile, le Séraphin Démosthène marche aux côtés du roi Lysander et souhaite destituer Edouard VI, monarque de Lysimaque. Les méronniens ne l’entendent pas de cette oreille mais dès le premier jour du siège, une notable, Dame Dionysia de Piarce, comtesse de Carmeni, trouve la mort, le message est clair : l’ennemi est déjà infiltré dans les murs. Il faut trouver le coupable tout en cherchant à soutenir le siège le temps que les renforts arrivent…
- De la fantasy médiévale classique :
On se trouve dans le très fameux contexte de la fantasy médiévale européenne qui est le genre fantasy le plus exploité sous nos latitudes à l’heure actuelle. Ce qui va démarquer ce livre, c’est le style qui colle à l’époque moyenâgeuse. J’ai lu ce livre en numérique et même s’il y avait quelques notes de bas de pages je n’ai pas cliqué dessus pour avoir les explications des termes employés, même ceux que je ne comprenais pas beaucoup, le contexte permettait que ce soit clair ; je tiens à préciser que mes études littéraires ont sans doute été une aide dans ma facilité à lire de l’ancien français, je ne peux que vous recommander le test proposé par Apophis, aller en librairie, lire les premières pages et aviser.
- Un héros suspect :
Le réquisitoire de son ennemi Othon de Ligias le chancelier est tellement bien mené qu’on se prend à se poser des questions sur Philippe Gardeval, il a tout de même le chic pour se fourrer dans de mauvais draps plus souvent qu’à son tour, son fils Charles également. Mais on peut se demander aussi, après une petit discussion avec le chevalier Roufos, ce qu’Othon fait à ce poste….Autre fait à charge, Philippe, notre Sénéchal, a de quoi être rancunier, malgré son poste plus qu’éminent aux côtés du roi Richard, il n’a pas été anobli ce qui est curieux et ses ennemis n’hésitent pas une seconde à le lui rappeler. Le nain Goën Fardill pourrait avoir un bon mobile également ainsi que les deux religieux, l’archisyncre Boniface et le chapelain Hermion.
Voilà ce qui pourrait bien motiver l’archisyncre Boniface et le chapelain Hermion à tourner casaque. Car en définitive, ces hommes de foi ne servent-ils pas davantage la religion qu’ils ne servent la couronne ?
En bref, malgré un rythme un peu irrégulier, j’ai bien aimé ma lecture et la dernière phrase du livre appelle la suite…que j’ai ouvert dans la foulée…^^ à mardi prochain pour mon avis sur le T2, j’ai débuté le T3 histoire de ne pas faire trainer la trilogie et clôturer une série pour cette année.
D’autres avis chez Aelinel, Apophis, Boudicca, Celindanae.
Bonne lecture !