Chaque semaine, nous vous proposons des critiques rapides des séries publiées par DC Comics que nous suivons régulièrement. Cette semaine, on parle de Batman, The Dreaming et United States vs. Murder Inc..
Batman #58
DC Comics * "The Tyrant Wing" Part 1 * Par Tom King & Mikel Janin * $3.99
Comme je l'écrivais sur la critique deHeroes in Crisis #2, Tom King commence un peu trop à user de structures alambiquées ce qui aurait tendance à être fatiguant. Mais, cette remarque n'est valable que pour la première partie de ce numéro, le scénariste finit par se recadrer et nous raconter quelque chose d'intéressant de manière simple. Mais cela ne suffit pas parce qu'il y a cette impression qu'on nous donne un cliffhanger ravageur pour pas grand chose. On verra bien si le Pingouin a réussi son plan ou non... Mais j'y crois pas trop.
The Dreaming #3
Vertigo * Par Si Spurrier & Bilquis Elevy * $3.99
Mervyn Pumpkinhead a fait revenir le Juge Gallows dans le royaume des rêves. Ce dernier constate donc l'étendu des dégâts... Jusqu'à ce que Dora intervienne (indirectement). Si Spurrier continue à écrire une histoire très politique mais avec moins de subtilités que sur le précédent épisode avec une figure trumpiesque associée au Ku Klux Klan. J'avoue avoir eu du mal à rentrer dans l'histoire à cause d'une volonté du scénariste à verbeux et à la dessinatrice Bilquis Elevy de réaliser des fresques très belles mais très chargées en éléments. Tout cela n'est qu'un problème de forme - mais qui colle à la licence Sandman finalement, dans le fond c'est rudement bien.
United States vs. Murder Inc. #3
Jinxworld * Par Brian Michael Bendis & Michael Avon Oeming * $3.99
La transition entre les deux premiers épisodes et celui-ci est plutôt rude, la lecture de la première série est presque nécessaire pour comprendre ce qui arrive aux deux nations qui sont parties pour s'affronter et pourquoi le Don propose ce boulot à Valentine plutôt qu'à un·e autre. C'est rude mais c'est sacrément efficace à la fois dans les moments chocs que dans les scènes de tension même si j'ai l'impression que l'histoire de Brian Michael Bendis va très très vite, ce qui n'est pas forcément dans son habitude.