The White Princess d’Emma Frost

Publié le 14 novembre 2018 par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Création de : Paolo Sorrentino
Date de sortie : 16 avril 2017
Avec : Jodie Comer, Jacob Collins-Levy, Essie Davis et Michelle Fairley Genre : Drame historique
Format : 52 minutes
Nombre d'épisodes : 8Nationalité : Américaine, Britanique

En 1485, la princesse Élisabeth d'York épouse le Roi Henry Tudor (Henri VII) dans l'espoir de mettre un terme à la Guerre des Deux-Roses qui déchire le pays. L'Angleterre est alors unifiée, mais le mariage est rapidement mis en péril par les familles des deux époux qui tentent chacune de s'attribuer le pouvoir.

J'ai revu The White Queen avant de regarder la série, et mon avis a changé. Bien que je me rappelais en partie de l'histoire, je l'ai trouvé moins ennuyeuse. Comme quoi, c'était peut-être une question de période...

Le casting n'est plus le même d'une série à l'autre. C'est un peu troublant, mais on s'y habitue et ça fait travailler des acteurs.

On retrouve la reine douairière, Élisabeth Woodville et ses enfants, trois jours après la fin des événements de The White Queen. Henry VII de la maison Tudor est le nouveau roi. Élisabeth d'York est sa promise, ce mariage doit mettre fin à la Guerre des Deux-Roses qui opposait les deux branches de la maison royale des Plantagenêt ; la Rose rouge étant la maison de Lancastre et la Rose blanche la maison d'York .

La maison Tudor , dont le premier emblème est une petite rose blanche dans une rose rouge réunifie les familles. Et c'est ce qu'on voit dans le générique de The White Princess. La domination des York est terminé, un monde blanc repeint en rouge. Je me suis demandée si Lewis Carroll ne s'est pas inspiré de l'histoire de ses deux familles pour Alice au Pays des Merveilles ...

Plus de libertés ont étés prises, dans le but de rendre le règne d'Henry VII plus " croustillant " et " gossip ". On ne peut pas en vouloir au scénariste, il y a bien un mystère sur la mort ou la vie d'un personnage de cette période, alors autant l'exploiter !

Si The White Queen était plus un " jeu de trône " The White Princess est davantage un jeu de manipulation.

Ce qui est dommage, et c'est le reproche que j'ai fait à The White Queen, et ça n'a pas changer, c'est que côté musique, c'est plutôt faible. En dehors du thème de l'opening, un autre il n'y a que ça. Même si ils sont beaux, après six épisodes où il n'y a que ses deux morceaux, on en a un peu marre... et c'est irritant.

A la fin de la série j'ai eu envie de revoir , les deux The White ont apporté un petit plus intéressant permettant de comprendre certaines choses qui avait pour meilleure explication " Pas de chance ! C'est l'époque qui veut ça ! ".

Il y aura une suite ! Mais fini les " The White " place à.... The Spanish Princess !