Snow

Snow

Danielle Paige, publié en 2018. Fantasy

La note

1,5/5

La critique

Devinez qui est encore déçue ? C’est bibiiiii ! Pourtant, Snow commençait très bien, avec un personnage complètement paumé et une ambiance glaciale. Mais à partir du moment où l’auteure a dévié côté fantasy, j’ai complètement décroché. Je voulais même abandonner, mais je me suis dit que j’allais voir à quoi ressemblait la fin… J’aurais mieux fait d’arrêter.

On part directement sur les points négatifs, avec entre autres le fameux triangle amoureux (qui se transforme par la suite en pyramide amoureuse), qui est un des pires que j’ai pu voir. Je t’explique : Snow part dans un autre monde pour retrouver Bale, son grand amour d’enfance, qui a disparu. Enfin, « grand amour »… on repassera, puisqu’elle finira par embrasser la personne qui l’a emmenée dans ce monde en zappant totalement son « grand amûûûûr », puis une autre personne après… la fidélité toussa, c’est pas très important visiblement. Mais en résumé, dès que Snow croise quelqu’un du sexe opposé, elle en tombe raide dingue. Il n’y a pas que ça qui ne va pas, puisque l’auteure offre le kit des pires défauts de la fantasy : l’élue de la prophétie qui doit sauver le monde alors qu’elle ne comprend jamais rien, l’absence de développement de l’univers (rien n’est expliqué, bonne chance pour t’y retrouver, perso je suis toujours perdue), le manque d’intrigue (si tu trouves un intérêt à cette histoire n’hésite pas à me contacter), la fin moisie… bref, on est loin d’avoir un roman original et divertissant.

Malheureusement le manque de développement énoncé plus haut se répercute sur les personnages dont je me fichais totalement, quand ils ne me faisaient pas lever les yeux au ciel avec leurs dialogues ridicules. Ils sont tous plus clichés les uns des autres, certains sont là pour des raisons obscures, d’autre font coucou et disparaissent juste après sans avoir servi à quoi que ce soit :  rien n’avait de sens dans ce livre, et plus j’en parle plus ça me rend dingue.

Et l’écriture ne rattrape rien… Je ne sais pas si ça vient de la traduction ou si l’originale est comme ça, mais qu’est ce qu’elle est lourde et basique. Entre les répétitions à gogo quand elles ne sont pas nécessaires et les tournures de phrases bien bancales, je n’ai pas noté une seule jolie citation à mettre dans cet article. Et c’est une première je crois.

Bref, j’aurais dû abandonner ce livre.

Merci à Page Turners pour l’envoi !