Des brumes de Londres au soleil éclatant de Marseille, des policiers sont assassinés dans la plus sordide des mises en scène, avec un même symbole tatoué sur la langue. Scotland Yard et la police française s'allient pour remonter la piste de ces vengeances diaboliques. Des deux côtés de la Manche, les meilleurs enquêteurs associent leurs méthodes pour traquer celui qui les humilie en s'attaquant aux plus grands flics. Quelle folie humaine peut réussir à " opérer " avec une telle expertise chirurgicale ?
J'ai découvert le Prix du Quai des Orfèvres en 2018 après son attribution à un auteur que j'aime beaucoup, Sylvain Forge, et son cyberpolicier "Tension extrême".
Aussi cette année, je me suis laissée tenter également. J'en fais un retour un peu mitigé mais qui s'explique uniquement par le fait que je suis grande consommatrice de thriller/policier et que nous avons affaire ici à un premier roman, ce qui est donc à prendre en compte dans ma chronique.
L'histoire se déroule en parallèle entre Londres et Marseille. Ces deux villes vont mettre à mal Scotland Yard par le biais de son Super Intendant, Perkins, et le chef de la Crim', Caradec, dans le Sud de la France.Deux meurtres abominables, et une tension qui s'installe dès les premières pages.
A la lecture de ce roman, j'ai eu l'impression de naviguer régulièrement vers le thriller, ce qui m'a ravie n'en doutons pas. Les suspects seront machiavéliques, instillant le doute dans la résolution de cette enquête. Les personnages centraux comme Caradec ou Perkins et leurs équipes sont très humains, inspirant empathie et admiration. Ils sont surtout très perspicaces, on sent que ce n'est pas leur première affaire, même si Caradec avoue avoir rarement était en contact avec ce style de meurtres particuliers qui demandent une analyse fine de leur auteur.
La dernière partie de ce livre est ce qui m'a gênée dans ce roman: certaines scènes arrivaient sans avoir été explorées plus avant, sans explication, et il m'a manqué l'intérêt de les voir développées. Je pense que ce genre d'écueil est dû au fait que c'est un premier roman, cela sera certainement remédié lors d'un prochain livre de la part de l'auteur.
Au final, une histoire qui m'a beaucoup plu, efficace et prenante avec un petit bémol pour la dernière partie.
Enjoy!
Le prix du quai des Orfèvres 2019 (PQO) a été décerné le 06/11/2018 à Paul Merault, commandant divisionnaire de police dans les quartiers sensibles de Toulouse, pour son premier roman " Le cercle des impunis ".
De 1946 à 2019, rétrospective en images du Prix du Quai des Orfèvres :