Ma retraite de lecture pendant le Salon du livre de Montréal 2018

Ma retraite de lecture pendant le Salon du livre de Montréal 2018

Après avoir hésité et retourné la situation dans tous les sens, j'ai décidé de ne pas aller au Salon du livre de Montréal 2018. Pourtant, j'aime ce salon. J'ai préféré faire une retraite de lecture.

Voici pourquoi j'hésitais tant :
  • J'ai participé à deux salons cet automne : le Salon du livre de l'Estrie et le Salon du livre de Rimouski. C'était bien agréable et tout et tout, mais ce n'était pas prévu dans mon automne.
  • Il y a des gens que je croise seulement au Salon du livre de Montréal.
  • J'aime assister aux émissions de Ici Première.
  • Je ne suis pas allée à Montréal depuis janvier 2018.
  • J'avais 42 activités dans ma liste d'activités à ne pas manquer au Salon du livre de Montréal, et je n'avais pas compté les déjeuners et les 5@7.
  • J'ai une pile de livres à lire qui ne descend pas.
  • J'envisageais d'aller à Montréal du vendredi au samedi pour participer à certaines activités, jusqu'à ce que je me souvienne que ce sont des journées où j'étouffe dans la foule.
  • Je voulais demander à Olivier Niquet sa recette de galette (ce n'était pas dans les 42 activités).
  • Je n'ai pas eu ma ration automnale des biscuits de la vraie maman de Caillou, la fabuleuse Hélène Desputeaux.

Bref, vous voyez le genre.

Voici ce que j'ai lu pendant le Salon du livre de Montréal 2018 :
  1. Au carrefour | Jean-François Sénéchal | Leméac Éditeur (313 pages)
  2. Tache de mayo et graffitis | Émilie Rivard | Éditions Bayard Canada* (142 pages)
  3. Contes du trou d'cul | Sylvain Rivard | Éditions Cornac (115 pages)
  4. Parce que tout me ramène à toi | Samuel Larochelle | Éditions Druide (369 pages)
  5. Manuel de la vie sauvage | Jean-Philippe Baril Guérard | Les Éditions de ta Mère (311 pages)
  6. Faites comme chez vous | Hugo Léger | Éditions XYZ (227 pages)
  7. Une sentinelle sur le rempart | Jean Lemieux | Québec Amérique (208 pages)
  8. Chercher Sam | Sophie Bienvenu | Éditions du Cheval d'août (170 pages)
  9. Le syndrome de takotsubo | Mireille Gagné | Éditions du Sémaphore * (116 pages)
  10. La société des grands fonds | Daniel Canty | Les Éditions de la Peuplade (178 pages)
  11. Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux | Sylvie Desrosiers | Groupe Fides* (202 pages)
Pour un grand total de 2351 pages.

Les 11 livres sont des livres québécois, ce qui me permet de les considérer pour le Grand défi de littérature québécoise 2019.

Combien de pages j'aurais lu pendant le Salon du livre de Montréal si j'y étais allée? Moins de 100. Eh oui, je ne lis pendant pendant les salons, surtout parce je passe 10 à 12 heures par jour sur place.

Au Salon du livre de l'Estrie, je me suis rendue à la page 27 du livre Faut que je te parle de Debbie Lynch-White.

Au Salon du livre de Rimouski, j'ai lu 0 page et j'ai consacré mon temps hors salon à voir mes amis de Rimouski et à postuler pour un emploi.

Je serai au Salon du livre de Montréal en 2019 dans son nouveau lieu, le Palais des Congrès. D'ici là, je serai au Salon international du livre de Québec 2019. Et bien sûr, je continue de lire, d'écrire et de faire de la radio, minimum. * Ces livres m'ont été offerts en service de presse. Ce texte a été écrit de façon authentique et indépendante, comme d'habitude! Cliquez ici pour consulter ma politique éditoriale.

Cet article contient des liens d'affiliation. Grâce à un partenariat avec la coopérative des Librairies indépendantes du Québec, 4% de votre achat (la totalité de mes redevances) sont remis à un organisme œuvrant en alphabétisation. Tous les achats comptent. Il suffit d'utiliser un de mes liens sécurisés. Cliquez ici pour obtenir plus d'informations.