Editions Mnémos
Ebook
Paru en 2017
Quatrième de couv’ :
Rien ne s’est passé comme prévu. Défaits, trahis, maudits, nous sommes tout près de céder. Mais les cloches résonnent et il me faut surement faire quelque chose. Après tout… je suis le sénéchal.
Trahison ! Assassinat ! Les épreuves de Philippe Gardeval, grand sénéchal du royaume, sont de plus en plus redoutables. Depuis trois jours et deux nuits, les Castellois assiègent la capitale, les traîtres grouillent dans les rues et les couloirs sont hantés par les secrets et les haines. Othon de Ligias, l’ennemi du sénéchal, plus vindicatif que jamais, redouble d’efforts pour le faire tomber. La princesse Sybille, l’espoir du royaume, troque couronne de fleurs contre couronne d’épines, et alors que l’horreur ne le dispute qu’à la félonie, une lueur que l’on pensait depuis longtemps éteinte apporte espoir et chaleur aux âmes meurtries.
Mon avis :
Pour ce second volume, j’ai été rejointe dans ma lecture par Séverine et Ingrid, on l’a enquillé assez vite :
- Un démarrage sur les chapeaux de roue :
On retrouve notre héros à l’endroit exact où on l’a laissé dans le T1, la ville sonne l’agonie du roi, il se précipite avec les chevaliers jusqu’au lieu où Edouard a été vu pour la dernière fois, certains détails paraissent étranges mais ils n’ont pas le temps de s’appesantir dessus. Finalement, ce qu’il redoutait le plus n’est pas en train de se produire mais les conséquences de cette décision stupide seront terribles pour le pouvoir en place. Les alliés de notre Sénéchal seront fort rares.
- Religion/Politique :
Avec cette volée de cloches annonçant un désastre dans cette ville assiégée, la vigilance se desserre et les « invités » du Naströnd tentent de fuir mais Philippe Gardeval condamne l’Isle-au-Roy, avec l’aide de la comtesse douairière, il maitrise la situation de ce côté. Mais du côté du peuple, c’est une autre paire de manche, le tocsin affole la populace qui se précipite sur les grilles de la citadelle causant des morts par étouffement et quelques carreaux d’arbalète seront lâchés pour faire fuir les gens et dégager le passage, cette décision va causer le début du soulèvement populaire.
Pour la religion, c’est avec l’architecte Jacques Rodenteux que se dessine l’explication de cette fameuse guerre sainte qui a l’air de tant choquer les méronniens. La Sainte Ange Lysimaque, principalement sa statue, sera détaillée d’un point de vue que l’on peut qualifier d’hérétique car l’Histoire réécrite par Rodenteux rendrait la famille royale de Méronne illégitime au trône et son cri e guerre, « Lysimaque ! Saint Aube » obsolète.
- Où sont les femmes ?
Dans le tome 1 on aurait pu chanter cette chanson à tue tête, quel plaisir de voir ces dernières mises plus en avant dans ce volume. Celle qui m’a le plus plu c’est la Comtesse Esther de Haplen, grand-mère de la princesse Sybille, elle remet Sieur Gardeval sur les rails pour qu’il s’intéresse enfin à découvrir l’empoisonneur qui se trouve dans leur rang, elle tisse sa toile et est assez impressionnante. La princesse Sybille commence à s’affranchir de son aviné de père et prend les choses en main et a à coeur de révolutionner un peu tout ça en commençant à nommer la maréchal-ferrand, Aurore de Thorne, Capella (chevalière/garde du corps). Pour finir, Bénédicte, la femme de Philippe Gardeval qui ne cesse de la dénigrer et rabaisser, nous est présentée sous un autre jour bien plus flatteur par Dame Esther, Bénédicte est une redoutable femme d’affaire.
En bref, entre intrigue et action, on se trouve encore avec un bon sac de noeud et des soupçons qui retombent sur le père et le fils, nous donnant envie d’en savoir plus et donc…on a enchainé avec le T3.
D’autres avis chez : Boudicca, Apophis.
Bonne lecture !