Après avoir survécu aux défis d'Amarantha, Feyre est devenue une Fae et a hérité de pouvoirs qui échappent à son contrôle. Mais son cœur est resté celui d'une humaine, et elle ne peut effacer ce qu'elle a dû commettre pour sauver Tamlin et la Cour du Printemps... Elle ne peut non plus oublier qu'elle a conclu un marché avec Rhysand, le redoutable Grand Seigneur de la Cour de la Nuit. Une semaine par mois, elle doit séjourner à ses côtés, dans son palais. D'abord réticente, Feyre découvrira pourtant qu'il est loin d'être le Fae cruel et manipulateur qu'elle croyait connaître. Avec lui, elle va apprendre à dompter ses pouvoirs. Et douter de ce qu'elle ressent pour Tamlin... Mais au-delà de la Cour de la Nuit, une menace se profile. Car les desseins du roi d'Hybern pourraient bien ébranler tout le royaume des immortels.

Avis de Mela :

Comme je l'ai dit dans ma chronique concernant le premier tome de cette série, ce palais de colère et de brume est encore mieux que celui d'épines et de roses, tellement mieux et tellement d'autres choses sur lesquelles je reviendrais dans ma conclusion.

Rappelons-nous dans quelle situation nous avions laissé Feyre, tous ces Grands Seigneurs et le monde de Prythian à la fin du premier tome. Avouons-le, ce n'est pas très beau à voir et Feyre était dans une très mauvaise posture.

Ayant relevé les défis et l'énigme imposés par Amarantha, celle qui faisait régner la peur depuis cinquante ans, Feyre fut tout de même tuée par cette dernière.

Mais dans un esprit de vengeance, de renouveau, de colère ou d'espoir, tous les Grands Seigneurs des Cours que nous connaissons ont ressuscité la jeune fille, qui les a tous sauvé cette malédiction, en lui transmettant au travers de leurs sangs, un peu de leurs pouvoirs respectifs.

Et si, au-delà de cette résurrection, se cachait un destin bien plus grand que ce qu'avait déjà vécu Feyre ?

Et comment la toute jeune immortelle va-t-elle vivre avec cette nouvelle condition et opportunité qui lui ont été offertes ?

Et que faire de ce marché qu'elle a conclu avec le Grand Seigneur de la Cour de la Nuit alors qu'elle était agonisante dans son cachot sombre Sous la Montagne ?

C'est donc avec toutes ces questions laissées en suspens, et tant d'autres, que je me suis laissée emporter par la magie et le fantastique de ce second tome fait de colère et de brume.

Fait de quête, de découverte, de compréhension, d'espoir mais également de romance et de beaucoup de chamailleries, le tout nouveau quotidien de Feyre n'a pas une seule seconde de répit.

Et plus, elle passe du temps aux côtés de Rhysand, le Grand Seigneur de la Cour de la Nuit, plus Feyre se voit changée et satisfaite.

Et si tous les deux étaient destinés l'un à l'autre et qu'ils étaient également le renouveau de Prythian alors qu'une guerre imminente est proche ?

Tant de choses se sont déroulées dans ce second tome et d'autres sont à prévoir, surtout avec cette fin qui me donne envie de lire le suite... mais à quand une sortie française?

Je me suis régalée car Feyre est toute pleine de surprises et Rhysand est le mec parfait avec son charisme, ses ténèbres, son sarcasme et ses ailes. Bref, un second tome très réussi et que j'ai dévoré, tant j'étais prise dans les événements de l'histoire. Coup de cœur.

Il s'étendit sur moi sans un mot, les ailes repliées, ses ailes qu'il n'avait jamais arborées pour une autre femme, mais j'étais son âme sœur. Il ne s'abandonnerait ainsi qu'à moi.
Je me redressai et tendis un bras pour caresser la courbe puissante de son aile. Il frissonna et je regardai son membre tressaillir.
-Tu joueras plus tard, fit-il entre ses dents serrées.
Il me déposa sur le lit. J'enserrai son dos de mes cuisses et il se pressa entre mes jambes, avant de s'immobiliser.
-Tu joueras plus tard, grondai-je, les lèvres contre les siennes.
Il éclata d'un rire qui me fit vibrer, puis me pénétra lentement. Je pouvais à peine respirer ni penser et je ne percevais plus que les parties de nos corps qui se joignaient. Quand je rouvris les yeux, je vis qu'il me regardait.
-Redis-le, murmura-t-i.
Il se retira un peu, puis s'enfonça en moi avec une lenteur qui me mettait au supplice.
-Tu es à moi.
Il recommença.
-Tu es à moi, répétai-je.
Il allait plus vite, plus fort et je sentis notre lien comme une chaîne que rien ne pourrait rompre, comme un rayon de lumière qui ne pâlirait jamais. Il brillait d'un éclat plus intense à chacun de nos mouvements.
-Tu es à moi, chuchotai-je en caressant ses cheveux, son dos, ses ailes.
Mon ami face à tant de dangers...
Mon amant qui avait guéri mon âme brisée.
Mon âme sœur qui m'avait attendue envers et contre tout.

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