Trois semaines séparent Tristabelle Carmine du Grand Bal de la Reine. Trois semaines pour trouver la robe de ses rêves, un masque, une nouvelle paire d'escarpins... et aussi un moyen d'entrer au Palais. Car Tristabelle n'a pas été invitée. Mais ça, c'est un détail. Tout comme les voix dans sa tête ou cette minuscule série de meurtres qui semble lui coller aux talons.
En tout cas, elle ne compte pas rater la fête. Quitte à écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels, travailler dans une morgue ou rejoindre un culte. S'il le faut, elle ira même jusqu'à tuer demander de l'aide à sa petite sœur. Car Tristabelle Carmine est une jeune femme débrouillarde, saine et équilibrée. Ne laissez pas ses rivales ou ses admirateurs éconduits vous convaincre du contraire. Ils sont juste jaloux. Surtout les morts.
" Il faut souffrir pour être belle. Ou faire souffrir les autres, c'est encore mieux. "
Qu'est ce que j'en pense ?
Il y a mois, je vous parlais du premier de tome de la série Les Sœurs Carmines qui, je le rappelle, avait été un coup de cœur (lien vers l'article en bas de la page). Et aujourd'hui, je reviens pour vous parler du second tome qui est encore une fois un coup de cœur ! Cette série monte en puissance au fil des tomes et je sens que le final va être explosif !
Pour rappel, chaque tome nous présente une nouvelle sœur. Après la maladroite sœur cadette Merryvère, c'est au tour de la plus vieille des sœurs Tristabelle de nous emmener avec elle dans les rues de Grisaille. Et autant vous le dire tout de suite, c'est devenu mon personnage préféré de la saga. C'est une jeune femme belle et élégante d'apparence mais qui a un caractère semblable à celui d'une vipère. Elle crache son venin sur tout le monde, y compris sur le lecteur. Car oui à certains moments, Tristabelle s'adresse directement à nous. Ce procédé est assez ingénieux de la part de l'auteur car on peut ainsi comprendre que le mauvais caractère de la jeune femme n'épargne personne. Vous l'aurez compris, Tristabelle est ce genre d'héroïne à qui on veut coller des baffes mais que l'auteur arrive à nous rendre attachante et
même assez marrante.
Il y a quand-même deux petits points qui m'ont dérangé dans ce second tome. Premier point qui est, je précise, entièrement subjectif, j'ai été vraiment triste de ne pas voir plus de pages du journal de Dolorine. Mais vu que le tome 3 sera centré sur elle, j'espère qu'il va combler ce manque. Deuxième point, la fin ! Bon, ce n'est pas non plu la fin la plus nulle de la littérature mais j'ai quand-même trouvé qu'elle était un peu précipitée.
Avant de conclure cette chronique, je veux juste revenir sur un point que j'avais adoré dans le premier tome : l'univers. Je suis une fan inconditionnelle de Tim Burton et la ville de Grisaille n'est pas sans m e rappeler certaines de ses œuvres.
En Conclusion ?
Un second tome à la hauteur du premier ! Je me suis énormément attaché à cette nouvelle héroïne et à son caractère atypique. L'univers est la plume de l'auteur est superbe et l'univers original. Même si la fin m'a un peu déçu, j'ai hâte de lire la suite !
À bientôt pour un nouvel article 😉