Edition: Le livre de poche
Genre: Steampunk, aventure
Parution: 2016
Pages: 538
Description: Dans une Angleterre victorienne fortement steampunk, Lady Prudence Alessandra Maccon Akeldama est l’unique métanaturelle au monde, capable de voler les pouvoirs de n’importe quelle créature surnaturelle par un simple contact. Son père adoptif, le vampire Lord Akeldama, lui offre un de ces dirigeables dont elle est si friande en lui confiant une mission: se rendre en Inde pour en rapporter une nouvelle variété de thé. Rue sera assistée par son amie d’enfance l’Honorable Primrose Tunstell, très à cheval sur le respect des convenances, mais aussi – à son grand dam – par le professeur Percy Tunstell, frère jumeau de la précédente, et Quesnel Lefoux, ingénieur de génie doublé d’un séducteur fort arrogant. Le voyage ne s’annonce pas de tout repos!
Aujourd’hui je vous retrouve pour la chronique du dernier livre que j’ai lu pour le Pumpkin Autumn Challenge. Vous pourrez d’ailleurs retrouver très bientôt le bilan complet!
Le protocole de la crème anglaise fait suite à la saga du Protectorat de l’ombrelle que j’ai beaucoup aimé. Faites attentions car certaines choses dans cette chronique pourront peut-être vous spoiler si vous n’avez pas lu la saga.
C’est donc avec grand plaisir que j’ai pu me replonger dans l’univers de Gail Carriger qui est, pour moi, un incontournable de la littérature steampunk. Il a fallu cependant un petit temps d’adaptation car l’histoire se déroule environ une quinzaine d’années après la fin du dernier tome du protectorat. Nous suivons donc Rue et non plus Alessandra. Le rapport avec les personnages que nous connaissons est donc très différent, parfois avec des surnoms différents également. De plus, Rue a un caractère assez particulier qu’il nous faut apprivoiser.
C’est un vrai plaisir de retrouver d’anciens personnages bien qu’ils soient peu présents dans ce tome. Nous apprenons ce qu’ils sont devenus! Pour autant un certain nombre de nouveaux personnages apparaissent, en général les enfants des personnages que nous connaissons. Sans surprise j’ai adoré le beau Quesnel que nous avons connu enfant dans le protectorat. C’est à présent un bel homme qui aime flirter!
Niveau scénario je dirais qu’il n’y a rien de totalement novateur mais la recette marche toujours autant: des créatures surnaturelles, un voyage, un enjeu. Tous les ingrédients pour réussir un récit d’aventures avec l’humour de Carriger, bien que j’ai pu noter quelques longueurs. Notons également que dans cet opus de nouvelles créatures apparaissent! Et je rajouterai que j’ai particulièrement aimé le voyage à bord de La coccinelle à la crème.
En bref, c’est un univers toujours aussi plaisant à découvrir et redécouvrir. De nouveaux personnages que l’on adore et la promesse d’une plus grande intervention des anciens dans le deuxième tome qu’il me tarde de découvrir!
Note: 8/10
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