Uter Pandragon Thomas Spok Édition Aux forges de Vulcain, 2018 407 pages Genre : Légende ArthurienneMerci à
Résumé :
Le roi Constant avait trois fils. L’un meurt, et les deux autres, Uter et Pandragon, vivent loin. En leur absence, Vortigern règne sur la Bretagne. Mais son pouvoir fatigue les barons et les fils de Constant reviennent et tentent de reprendre le trône. Pandragon est un meneur d’hommes et croit en son bon droit. Uter est un aventurier, mû par la vengeance. Peu à peu s’enchaînent batailles et victoires, mais une ombre plane, celle de Merlin et d’une mystérieuse petite fille. Uter et Pandargon sont-ils maîtres d’eux-mêmes, ou les jouets de puissances obscures et merveilleuses ?
Mon avis :
Lorsque j’ai reçu ce titre grâce à la Masse Critique de Babelio et que j’ai vu que c’était une publication de la maison Aux forges de Vulcain j’ai eu peur, car elle a également publié « Spartacus » de Romain Ternaux que j’avais trouvé très mauvais, et vu que « Uter Pandragon » est comme « Spartacus » une réécriture d’une histoire que j’aime, je m’inquiétais.
Mais finalement même si je n’ai pas autant accroché que je l’espérais (pour une raison toute bête en plus) à « Uter Pandragon » c’est tout de même réussi.
Uter et Pandragon sont tous deux les fils du roi Constant, suite à sa disparition et en l’absence de ses héritiers, Vortigen a usurpé son trône et règne sur la Bretagne, jusqu’à ce qu’Uter et Pandragon ne décident de se battre pour enfin récupérer le pouvoir…
Je vais le dire tout de suite, j’ai lu ce livre dans la mauvaise période, je n’avais pas le bon état d’esprit et je sais que c’est la raison pour laquelle je n’ai pas été passionnée par « Uter Pandragon » car excepté quelques répétitions dans le récit qui peuvent être assez lassantes et une petite difficulté à s’y retrouver entre tous ces personnages je ne trouve pas franchement de points négatifs.
D’ailleurs malgré mon ressenti mi-figue mi-raisin il y a tout de même des choses que j’ai apprécié.
D’abord si je commence à bien connaitre certaines personnages de la saga je dois avouer que ce n’est pas le cas pour Uter, je ne l’ai que peu croisé et le seul livre où il a une place importante (dans le premier tome de « La trilogie des elfes » de Jean-Louis Fetjaine) n’a pas franchement réussi à se graver dans ma mémoire, donc j’étais assez contente qu’il ait le premier rôle dans cette nouvelle réécriture, qu’on lui donne plus de consistance et qu’on montre de nouvelles facettes de sa personnalité, sans dire que je me suis attachée à lui j’ai été intéressée par son parcours et son évolution au cours du récit. Pandragon quant à lui est un personnage qui m’a moins parlé, il est plus l’archétype de l’héritier du trône, meneur acharné et trop sûr de lui pour que j’accroche à sa personnalité mais au moins les deux frères sont différents donc cela a aussi ses avantages.
Niveau histoire il y a un bon équilibre entre scènes épiques et scènes plus « posées », mais c’est vraiment les parties plus calmes qui m’ont davantage emballée, surtout que le livre ne se limite pas qu’à Uter et Pandragon mais fait intervenir d’autres personnages de la légende, notamment Merlin qui même s’il est en retrait suit sa propre quête tout en gardant un œil (voire plus) sur la guerre qui se déroule, et c’est vraiment la partie que j’ai préféré, l’essence du personnage est respecté mais Thomas Spok exploite aussi d’autres choses pour qu’on ne se retrouve pas face à une intrigue réchauffée.
Bref, je voudrais parler de cette lecture plus en détails mais comme je l’ai dit mon esprit était ailleurs et honnêtement une relecture d’ici quelques temps ne serait pas du luxe, mais cela reste une bonne réécriture malgré quelques bémols et j’attends maintenant de voir si Thomas Spok continue son cycle Arthurien, parce que je serais curieuse de découvrir ce qu’il en ferait !
Pour finir je remercie Babelio et les éditions Aux forges du Vulcain pour ce partenariat.
Ma note :