Chaque semaine, nous vous proposons des critiques rapides des séries publiées par DC Comics que nous suivons régulièrement. Cette semaine, on parle de Batman, Cover et Pearl.
Batman #59
DC Comics * Par Tom King & Mikel Janin * $3.99
L'épisode alterne entre deux actions, à deux moments différents. Chacune met Batman face à un ennemi. D'un côté, nous avons notre Chevalier Noir plutôt sceptique face aux révélations du Pingouin, de l'autre il nous est présenté comme déterminé quitte à se mettre des alliés sur le dos. L'histoire de Tom King est vraiment très bien menée lorsqu'on met bout à bout tout ce qui a été mis en place depuis le premier épisode de la série. En revanche, la forme prédomine cassant un peu certains effets voulus. Par exemple, comment se fait-il que Batman change de certitude d'une scène à l'autre ? On s'attend à une révélation de fou dans les scènes avec le Pingouin mais rien de tel arrive. C'est franchement dommage, ça a tendance à me sortir de l'épisode alors qu'il y a des très bonnes idées à la pelle.
Cover #3
Jinxworld * Par Brian M. Bendis & David Mack * $3.99
La série de Brian Michael Bendis et David Mack continue d'être aussi belle qu'intéressante. Ce numéro est centré sur l'échange entre Max Field et l'artiste qui le retient, et Bendis met dans ce dialogue beaucoup de son expérience dans le milieu du comic-book, qui continue d'être central. La suite du numéro montre la vie privée de Field (là encore, j'imagine que c'est du vécu pour les deux créateurs), puis sa venue au festival d'Angoulême, avec toujours cette touche d'humour bienvenue. L'histoire de Cover est toujours aussi intrigante, avec un rythme maîtrisé, bien qu'un peu particulier. Le dessin de David Mack est toujours somptueux, vivant et protéiforme. Le dessinateur utilise l'étendue de son talent tout au long du numéro, au service du récit, et c'est une grande réussite.
Pearl #4
Jinxworld * Par Birna Michael Bendis & Micheal Gaydos * $3.99
Ce quatrième épisode sert de transition : Pearl a pris une décision et il n'est plus possible de revenir en arrière. Du coup, elle et ses ami·e·s sont obligé·e·s de se cacher. Brian Michael Bendis marque donc une pause afin de nous dévoiler un peu plus les règles de ce monde et approfondir son personnage principal. Pearl reste en effet un mystère pour le lectorat mais cela n'est en soit pas si gênant puisque l'intrigue repose sur d'autres éléments. En tout cas, l'ambiance est toujours aussi réussie.