La Collection de Paul Cleave

Par Aufildesplumes

La Collection de Paul Cleave, Sonatine

Pour résumer:

Des gens disparaissent à Christchurch. C’est d’abord Cooper Riley, un professeur de psychologie criminelle distingué. Puis une de ses étudiantes, Emma Green. Le père de celle-ci appelle à l’aide Theodore Tate, un ancien flic, qui vient juste de sortir de prison, où il purgeait une peine pour avoir renversé Emma alors qu’il était ivre au volant. Mû par un intense sentiment de culpabilité, Tate recommence donc à arpenter les rues brûlantes de la ville, conscient que chaque heure qui passe voit se réduire les chances de retrouver Emma vivante. Bientôt, ses pas le mènent vers l’ancien hôpital psychiatrique de Christchurch, Grover Hills, un établissement au sombre passé. Il va alors être amené à affronter deux personnages pour le moins inquiétants. Melissa X, une tueuse en série dont la police, qui possède ses empreintes, son ADN et sa photo, n’est pourtant jamais parvenue à déceler la véritable identité. Et un mystérieux individu, amateur de serial killers au point de les collectionner…

Ce que j’en pense:

Tate sort de prison et de retrouve confronté à la réalité de Christchurch. Deux disparitions vont donner du fil à retordre à cet ancien flic.

Dans ce roman, plusieurs récits s’entremêlent. Le livre est jalonné de petits rebondissements mais rien de vraiment extraordinaire. C’est dommage car l’idée de ce tueur en série qui collectionne les tueurs en série était vraiment une idée originale. J’ai trouvé que l’ensemble était un peu trop plan plan. Personnellement, j’aime les thrillers musclés et au rythme haletant. J’ai donc été un peu déçue de ce côté là…

Les personnages sont néanmoins intéressants. La psychologie de ces derniers est très fine. C’est un vrai point fort de ce livre. Par contre, l’auteur tombe par moment dans un espèce de pathos dégoulinant qui ne m’a pas vraiment plu. Le personnage de Emma qui est une des victimes est présente dans tout le texte mais seulement en fond. On dirait qu’elle fait tapisserie et je pense que le récit aurait gagné à ce que son personnage soit mieux exploité.

Malgré tous ces bémols, l’écriture de Paul Cleave est agréable.

Bref:

Je ne suis pas conquise.

Si je devais le noter: