« L’hiver ralentit les choses, c’est un fait avéré : il peut ensevelir et protéger tout autant que geler et abîmer. »
« Il y a des gens qui veulent du fric, d’autres qui veulent des caribous. Il faut bien prendre position et se ranger d’un côté ou de l’autre. »
J’ai enfin pu me plonger dans « Winter » de Rick Bass pour ma troisième lecture de ce CWC. Avant de commencer cette lecture, j’ai toujours cru que je n’avais jamais lu de « nature writing« , de récit de voyage et tout ce qui rentre dans ce thème. Mais en fait, si, pendant ma lecture, je n’ai pas cessé de le comparer au livre « Sur la route » de Jack Kerouac et déjà à l’époque, je me suis trop dit que le livre était trop descriptif et ça m’avait moyennement plus.
Ici, dans « Winter » on retrouve la même construction et on a vraiment l’impression d’être dans la tête de l’auteur. On a accès à toutes ses pensées, toutes ses remarques. J’aime bien, vraiment, mais il me manque des dialogues : les discussions sont relatées de manière indirecte par l’auteur.
Alors, alors, du coup moi, j’ai dû faire preuve d’une concentration extrême pour le lire ! Bon, peut-être que j’exagère un peu…mais pourtant, c’est ce que j’ai eu l’impression de faire…
Mais bon, je vous recommande ce livre, car c’est un très beau texte très actuel ! C’est un peu une ode à l’environnement.
« Je n’arrête pas de chanter des psaumes dans ce journal. Mais la lumière n’est rien s’il n’y a pas l’obscurité tout autour, pour la définir. Et même dans ces montagnes de rêves, les ténèbres existent, au pourtour de la vallée qu’elles cernent de toutes part : les ténèbres, c’est de savoir que la vallée peut, comme toute chose, changer, et que nous pouvons la perdre. »
Ma note 5/5