Sortie : 05 décembre 2018
Réalisation : Alexandre Astier et Louis Clichy
Animation
Ma note : 16/20
Hier soir, direction le cinéma de ma ville pour aller voir le tout dernier Astérix. J’avais beaucoup aimé Le domaine des dieux (2014), aussi lorsque j’ai appris qu’Alexandre Astier et Louis Clichy poursuivaient l’aventure avec un nouveau film d’animation, j’étais impatiente à l’idée de me rendre dans les salles obscures. Pari réussi pour cette adaptation originale. Originale dans le sens où cet opus n’est basé sur aucune bande-dessinée.
Le pitch est plutôt simple. Alors que le druide Panoramix fait une mauvaise chute en cueillant du gui, celui-ci se questionne sur l’avenir du village. Il entreprend alors de trouver un jeune successeur afin de lui révéler la recette de sa fameuse potion magique. Ceci ne se fera pas sans éveiller les mauvaises ambitions d’un druide malveillant et rancunier : Sulfurix.
Alexandre Astier et Louis Clichy signent ici une aventure on ne peut plus plaisante. S’ils n’hésitent pas à s’amuser avec les personnages, l’esprit des BD Astérix est toujours là : bagarres et sangliers se mêlent aux gimmicks qui nous sont bien connus (le bateau des pirates qui prend l’eau ou encore les pauvres Romains qui tentent encore et encore de faire plier le village d’irréductibles Gaulois). Le tout se fait chaleureux, drôle, et plutôt réussi. Côté graphisme, on retrouve la rondeur des dessins et les couleurs sont superbes.
Côté casting, le doublage d’Astérix n’est malheureusement pas assuré par Roger Carel (qui a pris sa retraite) mais par Christian Clavier qui ne s’en sort pas si mal. Le scénario tient la route, même si l’on sent parfois le manque d’appui sur une possible bande-dessinée (surtout au moment du dénouement, où l’on s’éloigne peut-être un peu trop de la BD ? La référence aux super-héros est pourtant bien trouvée, et amène un vent de modernité qui peut plaire aux plus petits).
Le secret de la potion magique reste pour moi une aventure drôle et efficace. J’ai apprécié la bonne humeur qui se dégage de cette adaptation, et tout le travail apporté au niveau du graphisme (celui-ci se modernise, et cela fonctionne ici très bien).