La maxi-série Transformers: Unicron a pour but de mettre fin à la seconde phase des titres Transformers. En soit, John Barber nous raconte la fin d'un cycle tout en nous répondant à la question qui brûle nos lèvres : est-ce qu'il y aura une suite ?
Unicron est une planète vivante qui a pour but de détruire les colonies des Cybertriens. Maintenant, qu'il est arrivé au bout de sa tâche, ce n'est pas pour autant que le monstre a décidé de s'arrêter. Il décide alors de dévorer toutes les étoiles de l'univers en commençant par la Terre. Les Autobots sont alors prêts à faire le grand sacrifice.
Ce dernier épisode est très très dense. Trop ? Je pense bien puisque l'affrontement tant attendu entre Optimus Prime et le créateur de Unicron ne prend que quelques cases. Et c'est dommage que Barber rate cela alors qu'il réussit de nombreux autres arcs narratifs.
C'est peut-être ça le problème, Barber veut être trop généreux préférant terminer certaines intrigues dans les pages de la maxi-série.
L'épisode débute avec un tour d'horizon des principaux protagonistes tous et toutes prêtes à en découdre. Il y a de la dramaturgie à chaque instant. Ce sens du sacrifice donne le ton et motive à tourner les pages. Puis viennent s'entremêler différents arcs narratifs mais lorsque Optimus Prime arrive en scène, rien ne s'arrête. Cet affrontement trouve difficilement sa place à tel point que Soundwave me paraît plus héroïque que Optimus.
Certes, l'intention n'est pas que le Prime tire la couverture sur soi, il reste ici un symbole, mais c'est bien son "action diplomatique" qui vient à changer la donne.
Quoiqu'il en soit, l'important de ce numéro n'est pas tant la résolution mais comment la licence va évoluer. Et j'ai presque envie de demander "tout ça pour ça ?". À vrai dire ce sera l'annonce d'une suite et des auteurs responsables qui devraient créer la hype plutôt que le nouveau contexte qui, pour le coup, ne m'intéresse guère. Je préfère lire les aventures des Transformers en autonomie plutôt que dans un magma de licences de jouets. Mais c'est malheureusement vers quoi on tend.