Editions Pocket
159 pages
Paru en 2010
Quatrième de couv’ :
Plus connu pour ses travaux universitaires et pour l’invention de la Terre du Milieu, J.R.R. Tolkien est aussi un formidable auteur de contes pour enfants. Comme Bilbo le Hobbit et Roverandom, les Lettres du Père Noël ont d’abord été destinées à ses trois fils et à sa fille, auxquels, chaque année, entre 1920 et 1943, Tolkien a écrit une lettre (parfois deux) prétendument envoyée du Pôle Nord par le Père Noël ou l’Ours Polaire.
Ces trente lettres (dont quinze traduites pour la première fois, dans cette édition revue et augmentée) forment un récit très prenant des aventures du Père Noël et de l’Ours du Pôle Nord, et de leurs démêlés avec les gobelins, qui plaira aux enfants, à leurs parents, et surprendra plus d’un amoureux de Tolkien.
Mon avis :
Pour préparer le bonus de Noël sur le podcast, j’ai ouvert ce petit livre qui dormait depuis l’an dernier dans ma PAL (hier donc ^^), c’était une chouette découverte :
- Tolkien, ce conteur :
De son vivant, seuls Le Hobbit et Le Seigneurs des anneaux ont été édités, tout le reste de ses textes et manuscrits sont parus à titre posthume grâce à son 3ème fils, Christopher. Outre sa maîtrise des langues qui lui ont permis de créer une immense fresque mythologique (fantasy), Tolkien est également très porté sur l’art dont le dessin et dans cet ouvrage que je vais vous présenter, il y a tous les dessins qu’il a envoyé à ses enfants : John, Michael, Christopher et Priscilla, quand il endossait son rôle de Père Noël et autres personnages. Pendant plus de 20 ans, il va nourrir l’imaginaire de ses quatre enfants.
- Une enfance merveilleuse :
Le premier courrier débute en 1920 aux 3 ans de John et l’échange épistolaire se terminera en 1943, dernier Noël où Priscilla a reçu l’ultime courrier à 14 ans, avec un Père Noël qui disait au revoir à cette fratrie et qu’il reviendra pour leurs enfants.
Dans les débuts quand les enfants étaient tout petit, le Père Noël était assez bref ou relatait les bêtises de L’Ours Polaire qui n’en manquait pas une. Au fur et à mesure toutefois, les enfants n’étaient pas pris pour des idiots et les aventures du Père Noël sont devenues plus dangereuses, vous noterez également la période de cet échange épistolaire, la Seconde Guerre Mondiale faisait rage et le Père Noël n’hésite pas à mentionner les gens qui ont perdu leur maison, leur proche, ses messagers qui ne reviendront jamais au Pôle Nord. Le terme de « mort » n’est jamais explicitement écrit mais bien sous-entendu. L’humanisme de Tolkien transparait également dans ses courriers pour expliquer quelques Noël difficiles, il leur rappelle les notions de partage et d’altruiste.
En bref, dès que j’ai ouvert ce livre j’imaginais les yeux de ces enfants qui avaient un lien privilégié avec le Père Noël, combien ils devaient être heureux et fiers et les aventures rapportées par le Père Noël, l’Ours Polaire et l’elfe Ilbereth m’ont fait replonger avec délice dans l’univers fantastique de Tolkien.
Bonne lecture !