Le comte Dracula, s’ennuyant à mourir dans son lugubre château des Carpates, engage l’écrivain-voyageur Étienne Hauterue afin de le divertir. Ce dernier, prenant la suite d’illustres conteurs tels que Jules Verne, Théophile Gautier, Stevenson, Maupassant, Lovecraft ou Edgar Allan Poe, se voit promettre l’immortalité si l’histoire qu’il raconte séduit le vampire. Pour ce faire, Étienne décide de relater sa traversée de la Grande-Bretagne et les étranges rencontres qui ont marqué son périple.
Un carnet de voyage aux accents victoriens qui ravira les amateurs de dépaysement à la sauce anglaise. De Plymouth à Londres en passant par Liverpool, le pays de Galles et les Higlands écossais, Étienne nous entraîne sur ses pas et nous fait découvrir les charmes infinis d’une terre de légende. En chemin il croisera la route du hollandais volant, longera les côtes de Cornouailles, découvrira les châteaux gallois et les champs de menhir du Cheshire, s’entretiendra avec Beatrix Potter et Pierre Lapin, se perdra dans une forêt où plane l’ombre du roi Arthur. Il visitera des cimetières, rencontrera le sataniste Aleister Crowley, apercevra quelques fantômes et s’émerveillera devant le ballet des nuages traversant le ciel d’Écosse.
Suffisant pour contenter Dracula ? Ne comptez pas sur moi pour vous le dire. En ce qui me concerne j’ai été totalement séduit par ce bel album entièrement réalisé à l’aquarelle dans des gammes chromatiques navigant sans cesse entre rêve et réalité. Une ambiance So British pleine de charme qui offre un voyage hors des sentiers battus et du quotidien particulièrement bienvenu par les temps qui courent.
Le prince de l’ennui de Stéphane Heurteau. Éditions du Long Bec, 2018. 192 pages. 27,00 euros.
Un carnet de voyage aux accents victoriens qui ravira les amateurs de dépaysement à la sauce anglaise. De Plymouth à Londres en passant par Liverpool, le pays de Galles et les Higlands écossais, Étienne nous entraîne sur ses pas et nous fait découvrir les charmes infinis d’une terre de légende. En chemin il croisera la route du hollandais volant, longera les côtes de Cornouailles, découvrira les châteaux gallois et les champs de menhir du Cheshire, s’entretiendra avec Beatrix Potter et Pierre Lapin, se perdra dans une forêt où plane l’ombre du roi Arthur. Il visitera des cimetières, rencontrera le sataniste Aleister Crowley, apercevra quelques fantômes et s’émerveillera devant le ballet des nuages traversant le ciel d’Écosse.
Suffisant pour contenter Dracula ? Ne comptez pas sur moi pour vous le dire. En ce qui me concerne j’ai été totalement séduit par ce bel album entièrement réalisé à l’aquarelle dans des gammes chromatiques navigant sans cesse entre rêve et réalité. Une ambiance So British pleine de charme qui offre un voyage hors des sentiers battus et du quotidien particulièrement bienvenu par les temps qui courent.
Le prince de l’ennui de Stéphane Heurteau. Éditions du Long Bec, 2018. 192 pages. 27,00 euros.