Kristan Higgins est une autrice que j’apprécie énormément. Ces comédies romantiques ne m’ont jamais déçu. Et pour cause, elles réunissent tous les éléments d’une très bonne histoire : l’amour, l’amitié, la famille, la solidarité et l’humour.
« Confidences au bord de l’eau » était dans ma wishlist depuis des années. Par manque de temps et d’occasion, je n’avais pas encore cédé à la tentation. Mais avec cette édition collector du roman, je n’étais pas en mesure de résister à cette magnifique couverture.

Après avoir appris que son père a dilapidé la fortune familiale, Parker se réfugie dans sa petite maison du Maine. Elle essaie de la restaurer avant que son petit garçon revienne de vacances. James Cahill, le bras droit de son père lui propose son aide, mais elle le déteste.

Je ne savais pas en commençant ma lecture que « Confidences au bord de l’eau » était un tome 3. Toutefois, ce n’est aucunement handicapant. Les romans sont indépendants les uns des autres, seuls quelques personnages font leur apparition dans les trois tomes.

En ces temps difficiles où le climat politique et sociologique est particulièrement éprouvant pour les nerfs et le moral, lire de la romance  est un besoin vital même si j’en lis déjà beaucoup au cours de l’année. J’ai cette boulimie qui ne demande qu’à s’exprimer et que je nourris allégrement. Et même si cette envie est dévorante, tout ne peut pas me rassasier, je préfère privilégier la qualité. Et c’est exactement ce que j’ai trouvé dans ce roman de Kristan Higgins.

La belle vie de Parker Welles est bouleversée le jour où son père, un milliardaire, est condamné par la justice pour escroquerie. Ruinée, il lui reste seulement une propriété dans le Maine à Gidéon’s Cove. Elle profite des vacances de son fils avec son père pour partir dans le Maine dans le but de vendre la maison et retrouver un peu de liquidité. Toutefois, la propriété est loin d’être luxueuse et sans l’aide de James Cahill, Gideon’s Cove n’est qu’une ruine.

Parker Welles et James Cahill ont une relation d’amour/haine. Rien d’original sous le soleil, mais c’est un ressort littéraire qui fonctionne en général très bien même si ce n’est pas toujours convaincant, car le lecteur sait dès le début que la haine va très rapidement se transformer en amour. Cependant, ce n’est pas le suspens que l’on recherche lorsqu’on choisit une comédie romantique.

Si les personnages ne s’aiment pas, c’est avant tout parce qu’ils ne se connaissent pas. Ils n’ont que des préjugés les uns envers les autres. Et ces idées sont tenaces.Kristan Higgins réunit ces deux protagonistes dans un même lieu afin qu’ils fassent enfin connaissance.

J’ai adoré nos deux héros. Parker est une maman trentenaire et célibataire. Eh, mon dieu, cela fait un bien fou de voir qu’une héroïne n’a pas dépassé la date de péremption à trente ans ! Deuxième miracle, James est plus jeune que l’héroïne. Ces deux éléments sont tellement rares dans les romances qu’ils sont à noter.

Cette romance est idéale pour la période même si l’histoire ne se déroule pas à Noël, mais en pleines vacances estivales. Kristan Higgins est très douée pour créer une ambiance chaleureuse. Gideon’s Cove est une petite ville du Maine où tout le monde se connaît, où ce qu’il y a de plus important est la solidarité.
Kristan Higgins fait mouche avec ses héros, son ambiance de carte postale et ses personnages secondaires qui ajoutent une touche de folie à l’histoire.

C’est toujours avec grand plaisir que je me plonge dans un roman de Kristan Higgins, et j’ai très envie de lire « L’homme idéal ou presque » et « Tout sauf le grand amour », les deux premiers tomes de la série.

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