Le nom du vent | Première journée |
Mon nom est Kvothe, ce qui se prononce presque comme « Quoth ». Les noms sont importants, car ils en disent long sur une personne. J’ai moi-même eu bien plus de noms qu’on a le droit d’en porter
Edité initialement chez Penguin Group DAW en 2007, Bragelonne s’empare du roman après avoir été récompensé dans son pays d’origine. Sortie en 2009 dans nos contrées et premier roman d’une trilogie, Le Nom du vent est très vite devenu un classique de la Fantasy que tout amateur se doit d’avoir lu. Superbement illustrée par Marc Simonetti, un habitué des éditions Bragelonne et traduit par Colette Carrière qui transcrit toute la poésie de l’écriture de l’auteur Le nom du vent est aujourd’hui entre mes mains.
L’histoire de cette lecture est un peu particulière. Je l’ai commencé l’année dernière presque jour pour jour, après avoir découvert avec grand plaisir que ma bibliothèque l’avait enfin acheté. À cette époque, j’avais très vite abandonné car je n’arrivais pas à entrer dedans rapidement. 2018, je retombe dessus dans cette même bibliothèque. L’occasion est trop belle de retenter le coup et je l’emprunte de nouveau.
Dans Le nom du Vent on suit Kvothe, un jeune homme ou devrais-je dire adolescent né dans une famille d’itinérant du spectacle assez bien réputé qui vit de spectacle et de musique. Sans trop rentrer dans les détails, notre jeune musicien va très vite devoir apprendre à vivre seul et se débrouiller sans pour autant éviter les ennuis. Le monde dans lequel ce dernier évolue est riche, possédant son propre système de monnaie et de mœurs ainsi que des régions très différentes les unes des autres principalement en matière de culture ou de géographie.
Malheureusement, je vais faire partie des très rares lecteurs n’ayant pas vraiment apprécié ma lecture. C’est souvent le problème que j’ai avec les livres à succès, ça passe ou ça casse. Je dois sûrement me faire inconsciemment une montagne du truc et arrivé devant, déception. Avec Le nom du vent, c’est ce qu’il s’est passé. Malgré la qualité certaine d’écriture de Patrick Rothfuss, je me suis ennuyée sur plus de la moitié. J’ai eu une sensation d’action en dents de scie avec vraiment des passages lourds qui s’éternisent là où on me proposait de vivre une aventure épique. Mince, quand je vois « Chronique du tueur de roi », je m’attends à un minimum d’action et je ne suis pas à mon premier coup d’essai de fantasy puisque j’en lis depuis l’adolescence.
Bien entendu, c’est un premier tome et ce dernier se doit de mettre en place son univers et ses personnages. Mais de mon point de vue, même un premier tome doit à un moment décoller et apporter déjà des événements majeurs. Il est donc difficile pour moi d’en tirer quelque chose à part effectivement une certaine qualité d’écriture.
Conclusion, le nom du vent ne m’aura pas emporté dans son histoire. Les personnages sont pour autant très intéressant, pas forcément clichés, mais 800 pages pour une simple mise en place d’univers est un peu dure à avaler. Je passe mon tour sur cette trilogie. Je soulignerais encore une fois une écriture douce, poétique qui sait mener son lecteur. Un peu plus d’action et un départ plus rapide aurait été bien venus.
Edition Bragelonne
781 pages
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