De Mia Sheridan
Sorti le 23 août 2017
Chez J’ai lu (pour elle)
473 pages
7,40€
Quand Bree Prescott arrive dans la petite ville du Maine, elle espère y trouver la paix qu’elle recherche désespérément. Elle est là pour oublier le traumatisme qu’elle a subi dans sa ville natale et recommencer une nouvelle vie. Mais à peine installée dans sa nouvelle maison près du lac, elle va croiser Archer Hale, un homme solitaire et mystérieux, qui cache au fond de lui une profonde souffrance. Un homme que personne ne voit, un homme sans voix. Archer’s voice parle de la rencontre d’une femme dont la mémoire reste bloquée sur une nuit d’horreur et d’un homme pour qui l’amour est la clé de sa liberté. C’est l’histoire d’un homme silencieux qui vit avec une blessure terrible et de la femme qui va l’aider à retrouver sa voix. C’est une histoire de souffrance, de destin, et du pouvoir de l’amour. Un roman poignant et captivant. Un héros sensuel et émouvant. Une héroïne blessée.
Archer’s voice est ma première lecture en deux mois, après un séjour en Angleterre. Je n’aurais pas pu rêver mieux pour reprendre la lecture qu’une des plus belles romances qu’il m’ait été donné de lire. Après La Promesse, magnifique surprise, Léo, grande déception et Toi plus que tout, jolie découverte, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre de la part de Mia Sheridan.
Archer et Bree ont tous les deux un passé lourd et des séquelles qu’ils gardent encore aujourd’hui. Archer, muet depuis l’âge de sept ans, m’a beaucoup touchée, dès les premières pages. Il a été élevé par un oncle paranoïaque après la mort de ses parents et n’a pas quitté la propriété depuis des années, se coupant entièrement du reste du monde. Bree, quant à elle, fuit une tragédie qui lui a coûté son père – et bien plus, mais ça, on ne l’apprend qu’au fil du roman – et dont on ne sait finalement pas grand-chose au départ. Apprendre son histoire au fil des pages, tout come celle d’Archer, m’a permis de m’attacher bien plus au personnages et de donner de la crédibilité à leur passé – pourtant peu commun.
J’ai rarement eu le sentiment que deux personnage se soient aussi bien trouvés. L’histoire entre Bree et Archer est le plus gros point fort du roman (et tant mieux, pour une romance !). Je n’ai pas trouvé que tout allait trop vite, c’est souvent ce que je reproche aux romances, mais ici, pas du tout !
Les personnages secondaires sont parfaitement dosés (à l’exception, peut-être, de Victoria Hale, tante d’Archer et véritable régente de leur petite ville dont le caractère semble trop mauvais, sans nuances, pour être crédible) mais peut-être trop peu présents. Une bonne partie du roman ne tourne qu’autour de Bree et Archer. Je pense surtout aux deux meilleurs amis de Bree, qui apparaissent à une cinquantaine de pages de la fin le temps de deux chapitres et ne reviennent plus après. J’ai eu l’impression qu’ils avaient été ajoutés pour ajouter un peu d’intérêt à une scène, mais ont été oubliés après.
J’ai retrouvé la plume de Mia Sheridan comme elle m’avait plu dans Toi plus que tout, mais je n’ai pas retrouvé la balance entre légèreté et émotion comme je l’avais découverte dans la Promesse. Archer’s voice m’a donné l’impression d’être beaucoup plus dans l’attente d’un malheur, une pression constante. J’aime ce genre de lecture mais je m’attendais à quelque chose de plus léger.
Archer’s voice aura été une très bonne lecture, idéale pour sortir de deux mois sans ouvrir un roman ! J’ai retrouvé avec plaisir Mia Sheridan et pense de plus en plus que Léo était une petite bosse sur la route et pas une constante !
☆☆☆☆☆
« Tu as apporté le silence,
Le plus magnifique des sons que j’ai jamais entendus,
Parce que c’était où tu te trouvais.
Et maintenant tu l’as repris.
Et tous les bruits, tous les sons du monde,
Ne sont pas assez forts pour atteindre mon coeur brisé.
Je regarde les étoiles, infinies et éternelles, et je murmure,
Reviens-moi. »