Être partenaire d’un festival/salon littéraire, c’est l’occasion de découvrir des auteurs ! Je sais pas vous, mais personnellement, je vais en découvrir beaucoup ! On continue avec la quinzième auteure international et/ou francophone invitée au Festival : Céline Theewus.
> Biographie :
« D’où me vient ce nom quelque peu inhabituel ? Je suis belge, bien que j’habite en France depuis plusieurs années. J’ai toujours été fascinée par les livres. Petite, je me rendais à la bibliothèque toutes les semaines et j’aurais souhaité qu’on m’y installe une tente afin que je puisse y passer tout mon temps.
J’ai pourtant étudié l’informatique, puis les statistiques, et je travaille comme data scientist depuis 12 ans déjà, mais jamais je n’ai cessé de lire. La lecture me permet de m’évader, de savourer les mots, de vraiment me couper du monde. Chaque lecture est une expérience inédite. Je remercie chaque jour tous les auteurs qui m’ont permis d’être « ailleurs ».
Il y a moins d’un an, je me suis tout à coup mise à écrire alors que je n’avais jamais écrit auparavant. L’histoire qui a pris vie dans ma tête et qui s’est matérialisée par la publication de mon premier roman, intitulé « Les Douceurs d’Adrien », m’est tombée dessus telle la foudre. J’ai écrit ce roman en une quinzaine de jours seulement. J’y pensais le jour et la nuit, où que je sois, quoi que je fasse. Depuis lors, je ne peux cesser d’écrire. C’est une expérience tellement extraordinaire.
L’écriture mêle imagination et recherches pour apporter le réalisme nécessaire au récit, liberté et rigueur lorsqu’il s’agit de relire un manuscrit, isolement et partage lorsqu’il s’agit de parler de ses écrits, euphorie et fatigue, car écrire demande énormément de concentration.
Après avoir publié « Les Douceurs d’Adrien » en mai 2017, j’ai rédigé une autobiographie dont le titre est « Vis ». J’y raconte, d’une manière assez romancée et parfois poétique, la douloureuse épreuve qu’est celle que je vis en tant que fille d’une maman qui est atteinte d’un cancer. Au travers de ce texte qui a pour moi été une véritable catharsis, j’ai tout d’abord voulu crier à ma maman à quel point je l’aime, mais aussi diffuser cette rage de vivre aux personnes qui se heurtent à cette douloureuse épreuve.
Je suis actuellement en train d’écrire mon troisième roman et je pense déjà à celui que j’écrirai après… À mon grand regret, le temps me manque.
Dans chacun de mes livres, il y a une grande part de moi, que ce soit au travers de certaines répliques ou des pensées exprimées par les personnages. Il ne s’agit pas forcément de romans qui « racontent une histoire » ou d’une succession de faits, mais plutôt de romans qui retranscrivent une certaine façon de voir la vie et d’instiller un peu d’empathie dans un monde que je trouve parfois cruel.
En véritable amoureuse de la langue française, j’essaie de faire chanter les mots pour que la lecture soit la plus fluide possible. J’aime aussi utiliser des termes légèrement désuets, car je trouve qu’ils ont beaucoup de charme.
Je m’attache particulièrement à la psychologie des personnages et assez peu aux descriptions qui sont courtes et parsemées tout au long du roman. J’aime que les lecteurs se fassent leur propre image de mes protagonistes, qu’ils se les approprient.
Pour découvrir cela, il faut aller au-delà de mes couvertures pour découvrir ce qui se cache à l’intérieur… Souvent, les lecteurs sont surpris, ce qui me ravit.
J’aime échanger avec les lecteurs. Je vous souhaite à tous de belles découvertes littéraires… » – Bookscritics
Bibliographie :
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À bientôt pour de nouvelles présentations d’auteures !