Voici mon premier billet "Coups de coeur" 2018 - Suivront les BD, les romans jeunesse et ado, les albums et les jeux/sorties/autres.
Tous ne sont pas parus qu'en 2018.
Faire ce récapitulatif est intéressant à plus d'un titre car il me permet de "voir" ce qu'il me reste de mes lectures, pour certaines presqu'un an après la parution de leur chronique.
Je ne me fixe aucune limitation dans le nombre, juste celle des émotions et du souvenir.
Cliquez sur les titres pour accéder à l'article complet ou à la présentation faite dans un article du lundi!
Vous pouvez aussi trouver des idées dans mes coups de coeur et suggestions 2015, 2016 et 2017 :-)Un atelier d'écriture (aux thèmes géniaux dont certains existent pour de vrai tels le Madeleine Project; Le Club de Juliette, etc.), deux histoires d'amour, une équipe de détectives seniors, des rencontres intergénérationnelles, de l'amitié... Il y a de tout cela dans ce roman qui donne le sourire!
Dans ce magnifique roman, on suit une famille tout le long de la Deuxième Guerre mondiale: dans ses privations, dans la maladie, dans l'éloignement des enfants, dans les choix apparents et secrets, dans le deuil. Valérie Tong Cuong décrit avec émotion tout "ce que l'on ferait (ou pas) par amour".
Tatiana de Rosnay nous transporte dans le Paris abîmé, modifié, modernisé du Baron Haussmann auprès de Rose, une vieille dame qui écrit à son défunt époux et lui raconte sa vie, leur vie alors que leur maison est condamnée. C'est beau et vraiment très émouvant.
Immersion dans deux sociétés féminines: les nounous noires qui s'occupent des enfants des Blanches, oisives, qui vont de cocktails en Galas de charité. Mais voilà qu'une de ces Blanches s'intéresse à la vie et à l'opinion des Noires. Un livre d'entretiens s'écrit dans la plus grande discrétion avant d'être publié dans le plus grand bruit.
Un roman difficile mais lumineux, poignant et émouvant, sur la ségrégation et la condition des Noirs aux USA entre 1962 et 1964.
Et vous ne verrez plus jamai les tartes au chocolat de la même manière!
Espagne, Barcelone, deux époques à vingt ans d'intervalle. Une histoire de livres, de librairie, d'amours contrariées, de guerre. Un roman magnifique et prenant dont il me faut lire la suite!
Par le prisme d'une grande fratrie, 10 enfants, Alice Ferney nous plonge dans leur histoire personnelle, familiale, dans leurs époques, dans leur mode de pensée, dans les aspirations de chacun, possibles, inavouées ou assumées, et les évolutions du monde dans lequel ils vivent. Une leçon d'humanité et d'histoire. Magistral!
Vietnam, 14 ans après la guerre, Miên voit revenir son premier mari, revenu d'entre les morts où l'on croyait qu'il avait disparu. Mais avec son retour, c'est toute sa vie présente qui disparaît et les coutumes lui intiment d'aller vivre avec lui. Alors elle laisse tout derrière elle. Un roman qui nous plonge au coeur du Vietnam, dans ses traditions, dans son histoire, dans ses odeurs et saveurs. Une (re)lecture très sensorielle.
Au-travers de l'histoire (vraie) de Sayuri, Arthur Golden nous décrit la vie des geishas: leur arrivée dans une okiya, leur éducation, leurs devoirs, leurs obligations, leurs tenues vestimentaires. C'est une plongée dans un monde raffiné mais cruel (à moins que cela ne soit l'inverse), absolument magnifique.
Aux côtés de Clem, Raphaël Bée nous immerge dans le milieu de la pub française expatriée en Chine ,à Shanghai. Avec ses codes, le digital media, les attentes, la vie particulière, les désirs de la cliente, son histoire, la vision au rabais qu'on peut avoir de la Chine. Un roman aux allures de thriller avec une fin renversante.
Il y a 9 ans, Henry Fraser a vu sa vie basculer suite à un bête et banal accident alors qu'il était en vacances. Depuis, il est tétraplégique. Mais ceci a transformé sa vison de la vie. Et à force de volonté, d'abnégation, de travail sur lui-même, il est désormais peintre de la bouche, et surtout, reconnaissant et plein de gratitude. Un exemple de vie inspirant!
Un roman/thriller nous invite à réfléchir sur la prison, l'enfermement, la répression, sur le pouvoir que certains exercent sur d'autres et de quelle manière: les matons, une figure paternelle, des substances hallucinogènes... Haletant!
Vincent Lahouze est né Rubiel en Colombie et a été adopté à l'âge de quatre ans. Au-travers de deux narrations qui vont jusqu'à se rencontrer, Vincent imagine une destinée à Rubiel, si celui-ci n'avait pas été adopté. C'est fort et émouvant et certaines phrases sont vraiment belles et poignantes.
Un roman illustré, peu de mots, de grandes illustrations à l'aquarelle pour dire le départ, la fuite, l'espoir d'un monde meilleur, le souvenir de ce que l'on perd et a perdu pour toujours, notre bien le plus précieux et le fait de s'en remettre à un élément aussi instable, beau et capricieux que la mer...
Un livre dont Khaled Hosseini reverse tous ses droits d'auteur au Haut Commissariat pour les Réfugiés et dont Albin Michel donne 1 euro à la Cimade.
Pour la quatrième année, ce recueil de nouvelles paraît. Quinze auteurs écrivent sur un même thème, ici la fête. C'est beau ,prenant, drôle, grinçant, étonnant...
Au-delà, ce livre à 5 euros permet aux Restos du Cœur de distribuer 4 repas. De bons moments de lecture, une bonne action, il n'y a pas à hésiter!
Histoire à suivre...
L'amie prodigieuse, c'est Rafaella, dite Lila. Elle est l'amie d'Elena, la narratrice. Dans le tome 1, nous découvrions leur enfance, adolescence, leur vie dans ce quartier populaire de Naples, jusqu'au mariage de Lila. Dans ce deuxième tome, Elena s'émancipe, fait des études, part habiter loin, du quartier, de sa mère, de Lila... qui entretient une liaison, devient mère, flambe, sombre, ... Sagesse contre flamboiement.
Si ce deuxième opus souffre de nombreuses longueurs, réparties tout du long, il se termine sur un rebondissement et j'ai très envie de lire le troisième tome.