La princesse de l’automne | Livre 2 | Shikanoko
Ce n’est pas trahir quelqu’un que de lui dire qu’il se trompe. Peut-être n’existe-t-il pas plus grande preuve de loyauté.
Edité chez Gallimard, La Princesse de l’Automne suite de Shikanoko ne sort que quelques mois après ce dernier. Sortie une première fois dans sa langue originale en 2016 chez FSG Originals, La Princesse de l’Automne nous emmène dans un japon fantasmé que seule Lian Hearn arrive à créer. Un deuxième tome plus lent, mais aux événements bien plus dramatiques. Le roman, en collection jeunesse est traduit par Philippe Giraudon.
Alors que le premier tome était très ancré dans le réel, La princesse de l’Automne met en place tout le folklore et les traditions. Bienvenue dans un autre versant de la culture japonaise : Tengu et Yôkai sont de la partie pour mon plus grand plaisir. C’est un tome à la dimension beaucoup plus fantastique que son prédécesseur, mais aussi beaucoup plus lent.
On retrouve Shikanoko bien entendu, mais le personnage mis en avant est bien Akihime. C’est un personnage que j’aime beaucoup et qui fait face à l’adversité avec du courage, de la retenue et finalement peu de rancoeur. Lian Hearn prend le temps de mettre en place les événements parfois majeur qui auront une incidence directe sur le cours de l’histoire, mais aussi de la vie de ses personnages. À cause de cette lenteur, c’est un tome que j’ai beaucoup moins appréciée, mais c’est souvent ce qui arrive avec les tomes intermédiaires.
Je ne m’étendrais pas plus sur ce tome puisqu’il est difficile de ne pas trop en dire. La Princesse de l’Automne est un bon deuxième tome qui laisse présager un tome 3 plein de rebondissement avec des personnages plus mures. Lian Hearn, encore une fois, réussies à embarquer son lecteur dans une vision plus fantastique et folklorique de son japon sans le dénaturer. Je suis une fois de plus conquise par son écriture emprunte de douceur et de poésie qui ne me déçoit jamais.
Edition Gallimard (Jeunesse)
368 pages
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