Louisa Méonis, je vis et écris dans le sud de la France. J’ai 3 enfants, 2 chats et un chien. J’écris des histoires où se mêlent humour et amour et adore ça.
À l'occasion de la sortie du second volet de Betty Angel quel sentiment prédomine ?
Lorsque j’écris il n’y a que moi et mon histoire. Mais quand le livre sort enfin, je ne suis plus seule face à mon roman. Je suis toujours nerveuse, je ne sais pas quel sera le ressenti des lecteurs mais il y a une part de moi qui a hâte que l’on découvre cette histoire que j’ai pris tant de plaisir à écrire. Et Betty ne déroge pas à la règle.
Qu'est ce qui vous a donné envie d'écrire ce livre ?Je vais passer pour une folle (mais bon je ne suis plus à ça près !) mais je ne suis pas certaine de choisir mes histoires. En réalité le plus souvent, une fois que l’idée d’un roman germe dans mon esprit je me sens obligée de l’écrire sinon ça devient obsessionnel. Lorsque je n’ai pas le temps j’écris le synopsis ou le début et y retourne quand mon planning me le permet. Betty est un vieux projet puisque l’idée m’est venue à la même période que Lola donc il y a plus de 3 ans.
Betty est une héroïne imparfaite, avec ses kilos en trop, qu'on apprécie immédiatement. Comment l'avez-vous créé ?
Betty est un personnage effacé, très complexé, peu sûre d’elle et elle en souffre énormément. Je trouvais cela intéressant de créer un personnage qui souffre de son image et la faire évoluer, qu’elle prenne conscience de ses forces, qu’elle apprenne à s’aimer pas forcément par le regard des autres mais en apprenant à se connaître elle-même. Nous vivons dans une société où le paraître tient une place importante et même s’il m’a été très difficile d’écrire certains passages que je trouvais cruels, ils étaient nécessaires. On peut-être une personne magnifique mais se dénigrer ou être dénigrée au point de s’oublier. Betty au départ c’est ça. Ce n’est pas une beauté qui s’ignore, c’est juste un bout de fille ni belle, ni moche, ni grosse, ni mince mais qui n’arrive pas à se faire accepter car elle est différente. Et je voulais cette différence qui peut-être vécue comme un handicap autant que comme une force. Betty évolue au fur et à mesure des pages et prend une belle revanche sur tout ça. En cela, elle change beaucoup de mes héroïnes habituelles qui sont des femmes qui s’assument elles et dans leur sexualité. Betty n’est pas encore une femme et nous suivons son cheminement pour le devenir à travers son regard et celui de l’homme qu’elle aime.
La Mort représente-t-il ton idéal masculin ?Non, j’aime les hommes drôles, simples et gentils.
Et pour finir, un petit portrait chinois...
Si vous étiez un livre, vous seriez... Les 4 filles du Docteur MarchSi vous étiez une ville, vous seriez... Je suis du genre village !Si vous étiez un acteur américain, vous seriez... Irlandais (les plus cool ne sont jamais américain !)Si vous étiez un personnage d'Harry Potter, vous seriez ... Hermione GrangerSi vous ne deviez citer qu'un mot pour décrire l'univers de Betty Angel, ce serait ? Diabolique
Je vous remercie d'avoir accepté de répondre à ces quelques questions.
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