mais une fois que l'on aime, on aime pour toujours."
623 pages
Éditions Diva Romance (2018)
Collection Romance historique
Pour échapper à la terrible malédiction qui pèse sur les Cynster, Alasdair, mieux connu sous le nom de Lucifer, a quitté Londres et s'est enfui à la campagne. Non pas que la perspective de longs mois d'ennui l'attire particulièrement, mais là, au moins, au fin fond du Devonshire, est-il sûr de ne croiser personne à son goût. Du moins, est-ce ce qu'il croyait jusqu'à sa rencontre avec la délicieuse Phyllida. Aussi belle que déterminée, la jeune femme exerce immédiatement sur ses sens un attrait puissant.Extrait :
Aussi Lucifer lui propose-t-il le seul marché qu'il puisse lui offrir : tout lui apprendre du désir... et rien de l'amour.
« -N’avez-vous pas de désirs, des exigences de mariage, quelque chose qu’ils pourraient vous offrir ?
Elle secoua la tête.
-Tout ce qu’ils peuvent m’offrir est un foyer et un rang ; j’ai déjà les deux. Pourquoi me marier, prendre un mari quand je ne gagnerais rien que je désire dans le processus ?
Les lèvres de Lucifer tressaillirent, puis elles se courbèrent en un sourire.
-Comme vous êtes lucide. »
Mon avis :
L’amour, toujours l’amour est le sixième tome de la saga Cynster de Stephanie Laurens. De l’ensemble de la série, il n’y a que le précédent que je n’ai pas lu. C’est en recevant celui-ci que je me suis rendue compte de mon oubli. Mais, cela ne gêne nullement à la découverte de ce volet, chaque intrigue se déroulant dans des cadres différents
Chaque homme de la famille Cynster veut échapper à ce qui les attend s’ils viennent à tomber amoureux. Alasdair, alias Lucifer, ne fait pas exception. Voir un à un les membres de sa famille s’éprendre d’une femme et totalement changer pour être subjugué par elle, ne vivre que pour elle. Alasdair Reginald Cynster ne souhaite pas vivre le même sort et quitte Londres dans l’espoir de mettre de la distance entre lui et toutes les femmes qui tentent de mettre le grappin sur lui. Il arrive à la maison de campagne de son mentor, Horatio Welham, et le découvre mort, assassiné. Il a à peine le temps de chercher des indices qu’en à l’auteur des faits qu’il est assommé. La dernière chose dont il est conscience avant de s’évanouir est d’être touché par une femme. Lorsqu’il se réveille plus tard, il est dans la demeure de Phyllida Tallent, qui est intervenue en sa faveur quand les autorités l’ont trouvé près du corps d’Horatio. Lucifer sait immédiatement qu’elle cache un secret. Mais, il sait se montrer patient. En attendant, ils vont s’unir pour enquêter sur le meurtre d’Horatio.
Malgré son dégoût initial pour le mariage, Lucifer va rapidement courtiser Phyllida. C’est un indécrottable hédoniste qui apprécie d’avoir une femme différente dans son lit chaque nuit. Pourtant, en fuyant, il s’engage dans une longue période d’abstinence et, on le retrouve à s’enticher d’une femme à l’opposé de ce qu’il côtoie habituellement : une femme indépendante, mature et qui ne mâche pas ses mots lorsque c’est nécessaire. Elle n’attend pas la venue d’un homme dans sa vie pour prendre ses responsabilités et c’est ce qui attire Lucifer. Elle n’attend strictement rien de lui, ni sa fortune, ni son statut social. L’inverse est aussi vrai. Cependant, Phyllida, dans son besoin d’autonomie, agit parfois inconsciemment. Vouloir être libre est une chose, mais se rendre à des réunions secrètes la nuit sans aucune protection alors qu’on est la cible d’un tueur, en est une autre. Je qualifierais ça d’inconscience et de stupidité. J’ai eu du mal avec cette facette de sa personnalité.
Dans l’ensemble, l’intrigue en elle-même est plutôt sympathique. On retrouve les mêmes trames que dans les précédents volets, des protagonistes intéressants à découvrir, une romance agréable à suivre et qui évolue progressivement au milieu d’une intrigue plutôt bien menée.
★★★☆☆
Stéphanie
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