Bad Man est le second roman de Dathan Auerbach, mais le premier à paraitre en France aux éditions Belfond. Il est traduit par Nathalie Peronny et sera publié le 7 février prochain.
Mélange des œuvres de Night Shyamalan et de Stephen King des premières années, Bad Man signe l'entrée fracassante de Dathan Auerbach dans l'arène des maîtres du suspense et de l'angoisse. De quoi hanter durablement vos déambulations dans les rayonnages de votre supérette...
Ah oui ? À suivre...
Présentation de l'éditeur : Floride, de nos jours
On dit qu'une disparition d'enfant se résout dans les 48 heures. Quarante-huit heures, c'est le temps qu'il faut pour investiguer, coller des affiches, frapper à toutes les portes, auditionner des témoins. Deux jours d'angoisse à retourner le monde en tous sens, pour faire réapparaître un gamin. Mais deux jours, c'est court.
Pour Ben, l'attente dure depuis cinq ans, et ce jour où Eric, son petit frère de trois ans, a disparu dans le supermarché local. Une seconde d'inattention et l'enfant s'est volatilisé. A-t-il été kidnappé ? S'est-il perdu ? Est-il toujours vivant ? Les questions demeurent sans réponse.
Coincé entre une belle-mère qui passe ses nuits à dorloter un enfant imaginaire, et un père qui se noie dans le travail pour oublier, Ben ne vit plus, rongé par la culpabilité. Pour les aider, le jeune homme cherche un boulot. Ironie du sort : dans cette ville sinistrée, le seul job disponible est manutentionnaire de nuit au supermarché.
Ben accepte. Mais quelque chose ne tourne pas rond dans ce magasin. L'attitude bizarre de ses collègues, de son patron ; des conserves qui semblent se déplacer dans les rayons ; une broyeuse à carton que l'on croit entendre gémir. Et puis, ce doudou rhinocéros défraichi qui réapparait soudain. Le doudou d'Eric.
Ben en est convaincu : les lieux lui parlent, lui demandent de poursuivre ses recherches, de creuser encore.
À moins qu'ils ne lui conseillent de fuir ?
Frédéric Fontès, www.4decouv.com