Shih-Li Kow
Traduit de l’anglais (Malaisie) par Frédéric Grellier
Zulma
2018
384 pages
Lu sur liseuse
Pour ce roman lu en décembre, un petit article énumératif :
Un village en Malaisie, ses lacs légendaires, ses inondations, des personnages atypiques, deux narrateurs différents : un vieil homme plus sage que fou, une jeune orpheline qui regrette de ne pas avoir osé demander des Springles, des événements cocasses, dramatiques, drôles, quelques longueurs mais point trop, une belle osmose entre tradition et modernité, un peu de réalisme magique, de la fraicheur, de la pétulance, un style enlevé, autant d’ingrédients qui m’ont permis de passer un très bon moment.
Si vous souhaitez être dépaysé, si vous n’avez jamais lu de roman malaisien (ou malais, je ne sais toujours pas quel terme choisir), si vous voulez être agréablement surpris, vous pouvez tenter la lecture de ce titre. Il mérite un détour.
Un petit bémol : la différence entre les deux narrateurs n’était pas assez marquée à mon goût.
D’autres en parlent bien mieux que moi et surtout de manière plus détaillée : Jostein, mes échappées livresques, Kathel, Mumu, Antigone, Leiloona.
Un avis différent, moins enthousiaste ici.