Je te promets la liberté par Laurent Gounelle, 352p., Éditions Calmann-Lévy, 20,90€
Avec son nouveau roman à suspense,
Laurent Gounelle vous entraîne au coeur
d’une histoire exaltante dans laquelle
vous allez vous perdre… et vous retrouver.
Imaginez: votre employeur vous laisse dix jours pour sauver votre poste et, le soir-même, votre conjoint vous laisse entendre que votre couple n’en a plus pour longtemps… Dans les deux cas, on vous reproche votre personnalité, mais qu’y pouvez-vous?
Lorsqu’un ami vous parle d’une confrérie très secrète détentrice d’un savoir ancestral, qui a le pouvoir d’installer en vous une toute nouvelle personnalité, la perspective est peut-être tentante…
C’est ce qui arrive à Sybille Shirdoon, l’héroïne de cette histoire: confrontée à l’échec, à la séparation, à la trahison, mais aussi au bonheur, elle s’embarque alors dans un chemin extraordinaire vers la découverte de soi et des autres.
Un roman qui vous entraîne à la recherche des clés de votre épanouissement et de votre réussite, par l’auteur de
Le jour où j’ai appris à vivre
L’homme qui voulait être heureux
Et tu trouveras le trésor qui dort en toi
Les dieux voyagent toujours incognito
Le philosophe qui n’était pas sage
Les livres de Laurent Gounelle sont tous des best-sellers, traduits dans le monde entier.
Laurent Gounelle est l’un des romanciers français les plus traduits dans le monde. Ses livres, tous des best-sellers, expriment sa passion pour la philosophie, la psychologie et le développement personnel.
« C’était un rêve, un rêve irréalisable, certes, mais parce qu’ils transgressent nos limites, les rêves aident à vivre… »
Cela faisait quelques temps que j’avais envie de me replonger dans un roman de Laurent Gounelle que j’ai découvert avec L’homme qui voulait être heureux que j’avais beaucoup aimé. Cette fois mon choix s’est arrêté sur sa nouvelle parution.
Dans Je te promets la liberté, Laurent Gounelle nous entraîne dans l’histoire de Sybille Shirdoon sous forme d’allers-retours entre le passé (1964) et le présent (2018) de cette dernière. C’est Sam Brennan, journaliste à Newsweek, qui nous propulsera dans le passé de Sibylle – aujourd’hui devenue célèbre – grâce à ses interviews quotidiennes auprès d’elle. On vient de déterrer un bateau où Sibylle aurait travaillé dans sa jeunesse et Sam couvre la nouvelle. Pendant plusieurs jours, elle va lui parler de la période où elle occupait le poste de directrice commerciale sur le bateau PygmaLyon et vivait à Lyon avec son compagnon Nathan, en 1964. À cette période, Sybille a vécu un bouleversement, un très grand changement dans sa vie. Alors que son patron lui accordera 10 jours pour sauver son poste en faisant mieux marcher le restaurant du bateau, et que le jour-même Nathan, son compagnon, lui fera comprendre qu’il doute que leur relation durera, Sybille reverra lors d’un vernissage d’une amie un ancien compagnon de fac, Rémi, qui lui parlera d’un certain Oscar Firmin et de la confrérie des Kellia, qui aurait le pouvoir de changer notre personnalité sous hypnose. La personnalité de Sybille étant justement ce qui a mis en péril son poste et sa relation de couple, elle sera évidemment tentée de rendre visite à cet Oscar Firmin et de se laisser tenter par un changement de personnalité… Mais il n’y aura peut-être pas de retour en arrière possible et les conséquences de ce changement dans son quotidien pourraient être désastreuses. Sans parler du fait que la confrérie des Kellia semble être extrêmement secrète et mystérieuse. Dangereuse, peut-être…
– Le doute est un processus mental qui vise à corriger un élan du coeur. Les meilleures décisions se prennent en écoutant son coeur, ses envies profondes, son instinct ou ses intuitions. Rien de mental là-dedans. Mais quand on n’a pas confiance en soi, on ajoute du mental en doutant de tout ça…
J’ai vraiment dévoré ce nouveau roman de Laurent Gounelle. Sa plume qui dépose savoir et sagesse sur son passage est très agréable à lire, bien rythmée et dynamique, et nous offre un texte extrêmement prenant avec un suspense qui sort de l’ordinaire et qui tient le lecteur en haleine du début à la fin. Mais surtout, le lecteur en apprendra énormément sur lui-même, sur son fonctionnement et sur sa personnalité. Et cette compréhension du fonctionnement de notre personnalité qui n’est autre que le personnage, le masque que l’on utilise pour nous adapter au monde en grandissant est un énorme pas vers la liberté intérieure. On se rendra compte qu’il existe plusieurs types de personnalités bien définies qui sont influencées et contrôlées par une certaine peur et angoisse. Et que la vision de la vie de chaque personne dépend en partie de ses peurs et de ses angoisses. Dépend de la façon dont la personne considère la vie à travers le filtre de sa personnalité. On se demandera avec Sybille quelle personnalité choisir plutôt qu’une autre? Est-ce que l’une serait meilleure que l’autre? Pour finir par découvrir une grande vérité et toucher la quiétude du bout des doigts.
Très recherché et très bien construit, ce roman très prenant et marquant vous fera vivre un formidable voyage intérieur et extérieur et vous apportera des connaissances non négligeables sur vous-même et sur les autres. Un livre que vous ne lâcherez pas avant de l’avoir terminé.
On peut voir votre personnalité comme votre manière de vous adapter au monde. Quand on prend du recul, vous avouerez que cet univers dans lequel vous débarquez en venant au monde est plus qu’impressionnant, non? Vous vous retrouvez confrontée à quelque chose qui vous dépasse totalement, un monde incompréhensible. Une sorte de chaos. Or l’être humain a besoin de comprendre, et l’absence de compréhension entraîne des peurs insurmontables. Chacun de nous, dès son plus jeune âge, appréhende alors le monde dans lequel il vit et adopte des attitudes et des comportements pour évoluer dans cet univers tel qu’il le perçoit, tel qu’il le comprend ou plutôt tel qu’il le ressent. Tout cela se fait inconsciemment, bien entendu. Notre vision du monde et notre attitude dans la vie se renforcent mutuellement.
« Notre vision du monde et notre attitude se renforcent mutuellement. » Ces mots avaient un écho particulier en moi, sans que je sache pourquoi.
Au final, dit-il, tous ces éléments forment un tout cohérent: la personnalité se tient et permet à l’enfant puis à l’adulte de trouver un certain équilibre dans la vie, même si cet équilibre est imparfait et souvent source de souffrance.
– Je vois.
– La personnalité est donc, tout à fait inconsciemment, ce qui permet de nous rassurer en fournissant une explication de ce milieu inconnu: on se constitue en quelque sorte notre propre décodeur, une vision du monde et de nous-même, et de ce qu’il convient de faire pour vivre. On développe ainsi des filtres, des croyances, des illusions qui nous permettent de mener notre vie tant bien que mal, de tirer notre épingle du jeu.
Je l’écoutai sans l’interrompre, et commençai à comprendre que la personnalité nous éloignait en quelque sorte de la réalité, qu’elle biaisait les choses.