Editeur : 10/18
Genre : Drame, Littérature américaine
Parution : 1991
Pages : 472
Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s’installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l’amour de Duane, les deuils, l’arrachement à ce fils nouveau-né qu’elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l’histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d’une Amérique violente. Chef-d’œuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.
« Le roman des grands espaces : la preuve, par la littérature, que l’on est ce que l’on fait. Une invitation à la sculpture de soi. »
François Busnel, L’Express
J’ai énormément entendu parler de Jim Harrisson sans jamais vraiment oser me lancer dedans. C’est chose faite grâce à ma super copine Lucille qui m’a offert Dalva pour Noël ! J’ai donc commencé ma lecture avec un grand enthousiasme, heureuse de découvrir enfin un monument de la littérature américaine. Et au final j’ai beaucoup apprécié cette lecture même si ce ne fut pas le coup de cœur que j’attendais.
Tout d’abord, j’ai adoré l’écriture de Jim Harrisson qui est vraiment magnifique. Je comprends totalement les éloges qu’il reçoit sur sa plume qui est envoutante, contemplative et mélancolique. Dalva se remémore son passé, de son enfance dans le ranch de son grand-père dans les années 50 à maintenant (les années 90). On ressent la nostalgie éprouvée par Dalva lorsqu’elle parle de son grand-père décédé, des journées passées avec les chiens et les chevaux à parcourir les plaines, de son premier amour avec un jeune indien aussi mystérieux que fougueux. On a l’impression d’être nous aussi dans les grandes plaines de l’Ouest américain, avec sa nature à perte de vue et la chaleur de l’été écrasante.
Dalva est une héroïne très attachante qui arrive à nous émouvoir facilement par son histoire aussi dramatique que belle. Les personnages qui gravitent autours d’elle sont tout aussi passionnants. La famille de Dalva a une histoire bien à elle, liée au peuple sioux. La question de l’indien et du massacre de ce peuple est centrale à l’histoire.
Néanmoins je n’ai pas eu de coup de cœur à cause des longueurs. J’ai trouvé ce roman long, bien trop long malgré son histoire passionnante. L’auteur prend un peu trop son temps en se perdant dans des descriptions sans fin ou des anecdotes sur la vie de Dalva dont on se serait bien passé. De même, une partie du roman est consacré à Michael, un ancien amant de Dalva qui décide d’étudier la vie de la famille de Dalva pour son métier de professeur d’histoire. C’est un personnage antipathique et je n’ai donc pas accroché plus que ça au passage qui lui sont consacrés.
Très belle lecture avec ce roman culte de la littérature américaine. L’écriture de Jim Harrisson est magnifique et nous plonge totalement dans cette Amérique sauvage et chargée d’histoire. Mais les longueurs ressenties durant le roman empêche la lecture de devenir addictive et malheureusement plonge par moment le lecteur dans l’ennui.
7,5/10
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