« Les fiancés de l’hiver », un premier tome enchanteur

Par Enborddepage

Quel voyage… Entre vérités et illusions, entre amitié et haine, entre confiance et méfiance, entre réjouissances et violences, entre Anima et le Pôle,…  Un récit enchanteur !

C’est parti pour les présentations ! Les fiancés de l’hiver est le premier tome de la saga La Passe-miroir, de l’auteure Christelle Dabos, qui comprend actuellement trois tomes. Christelle Dabos est une auteure française de fantasy, qui fut lauréate du prix du premier roman jeunesse Gallimard en 2013 grâce aux « fiancés de l’hiver ».

Ce roman suit les aventures d’Ophélie, une héroïne en apparence banale, maladroite, mais dotée du pouvoir de lire le passé des objets, ainsi que de celui de se déplacer d’un endroit à l’autre en passant à travers des miroirs, du moins ceux dans lesquels elle s’est déjà contemplée. Bien d’autres personnages tout aussi complexes et curieux l’entourent. Vingt-et-une arches composent cet univers mystérieux et puissant, tels des continents aériens dont chacun possède ses particularités.

Une série souvent comparée par la presse à celle d’Harry Potter, ou encore la saga À la croisée des mondes. Un univers enchanteur, certes, empruntant des codes qui fonctionnent, mais aussi unique. La découverte de ce monde se fait progressivement, chaque chapitre regorge de nouvelles informations pour le lecteur, ce qui donne à cette saga une ampleur que l’on devine peu à peu et qui nous pousse à dévorer chapitre après chapitre.

Le premier tome de La Passe-miroir met en place beaucoup de choses et dévoile très progressivement un univers et des personnages plus complexes qu’il n’y parait. La Citacielle regorge de surprises et d’imprévus qui tiennent le lecteur en suspens jusqu’au bout.

Dans une écriture très fluide et agréable, Christelle Dabos crée une histoire pleine d’originalité, d’ingéniosité et de fantaisie !

« Ophélie s’imprégna de l’atmosphère particulière qui régnait dans cette loge : les fausses notes du vieil homme ; la clarté naissante du jour filtrant à travers les rideaux ; le froissement des pages tournées avec précaution ; l’odeur du café et, un ton en dessous, le parfum de naphtaline d’un bec de gaz. Dans un coin de la pièce, il y avait un damier dont les pièces se déplaçaient toutes seules, comme si deux joueurs invisibles s’affrontaient. »

Un récit glaçant qui a mis feu à ma curiosité, moi qui ne suis pourtant plus habituée à lire de la littérature jeunesse en dehors de mes relectures d’Harry Potter… Je n’ai qu’une hâte, me plonger lunettes les premières dans le second tome !

Note : 9/10

Publicités