Genre : Yaoi
Nationalité : Japonais
Date de publication : 2017
Traduction : Isabelle Eloy
Éditeur : Taifu comics
Note :
Résumé :
Une série d’histoires dramatiques réunissant quatre couples qui ne réussissent pas à vraiment en être !
– Sekiya X Shibata-
Sekiya, un animateur radio souffrant d’un trouble de la personnalité évident, ne cesse d’être courtisé par Shibata, un homme adorable, mais ne parvient pas à exprimer la tristesse qui le hante.
– Yahiko X Akiha X Un certain homme – Depuis la mort de son ancien amant, Akiha, le patron d’un café, n’arrive plus à se lancer pleinement dans une relation. C’est toujours le cas avec Yahiko qui l’aime pourtant envers et contre tout.
– Kameda X Ogikawa –
Kameda et Ogikawa ont sympathisé grâce à un chat abandonné. Prenant soin de ce dernier, ils passent des jours paisibles a priori sans ambiguïté aucune.
– Sado X Nakajô –
Même s’ils n’arrêtent pas de se disputer, Nakajô et Sado passent pour un couple. Seulement, comme Nakajô sait qu’il ne pourra jamais vraiment conquérir Sado, il se résigne et reste près de ce dernier tout en essayant de le détester.
Mon avis :
Je pense ne pas trop m’avancer si je déclare, avec un sourire aux lèvres, que cette nouvelle année qui s’offre à nous sera pour moi sous le signe du yaoi. En effet, depuis que j’ai découvert cet univers je ne m’en lasse pas. Bien au contraire, j’en demande encore et encore et j’ai la chance d’avoir un ami qui est de très bons conseils dans ce domaine (mon papy Tay, si tu passes par là). C’est d’ailleurs grâce à ce dernier que j’ai découvert ce manga et je ne peux que l’en remercier chaudement.
Car ce fut un réellement petit bonheur de découvrir cette oeuvre de Natsuki Kizu. Et cela pour plusieurs raisons. D’une part, j’ai tout de suite été charmée par la couverture qui dégage à la fois de la joie, de la tristesse et de la poésie. Ce petit mélange d’émotions sous fond de poésie ne se cantonne pas à la couverture puisqu’il illustre parfaitement ce que renferment les pages de ce manga.
J’ai aimé découvrir chaque histoire, chaque personnage. Ils ont tous une histoire distincte mais au fil de notre lecture, nous découvrons ce qui les unies les unes aux autres. Je me suis laissée emportée par la douceur mêlée de mélancolie, ponctuée de temps à autre de joie et de rire. j’avais l’impression d’être dans un petit cocon douillé duquel je pouvais voir évoluer ces quatre couples. J’avoue avoir une préférence pour le couple Sado et Nakajô même si en soi tous les personnages sont attachants à leur manière . À noter aussi que le coup de crayon de Natsuki Kizu est sublime (enfin, ce n’est que mon humble avis) ce qui confère encore un peu plus de charme à l’ouvrage.
Toutefois, je ne peux pas dire que ce manga rentre dans ma catégorie « coup de coeur ». Pourquoi ? À cause de cet aspect un peu brouillon qui se dégage de l’ensemble. Il faut dire qu’il n’y pas un ou deux mais bien quatre couples , donc huit personnages en tout qui évoluent simultanément. Autant vous dire que je me suis un peu emmêlée les pinceaux à quelques reprises. Je me suis même vue obligé de relire le résumé pour me souvenir de qui était qui et avec qui. D’autant plus que certains personnages sont un peu trop similaires physiquement à mon goût. Du coup, ces petites « mises au point » m’ont empêché d’apprécier pleinement ma lecture. Un peu défaut qui enraille malheureusement la machine aux premiers abords si bien huilée.
Néanmoins je pense qu’il serait dommage de passer à côté de ce manga, surtout si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure des yaois et que vous souhaitez commencer l’initiation en douceur. Je ne peux que vous le recommander. Demon côté, je ne manquerai pas de découvrir les autres œuvres de cette mangaka qui a su me charmer par la douceur et la profondeur de ce manga.
Sans être un coup de coeur, Links est tout de même un de ces mangas que l’on oublie pas facilement et que l’on prend plaisir à lire et à relire, bien emmitouflé dans un plaid, avec un petit chocolat au lait fumant à nos côtés. Et tout comme le chocolat chaud, il se savoure avec précaution mais surtout avec délice.
Bises à vous mes petits bouquineurs !
La mangaka :
Si la carrière de Kizu Natsuki a débuté il y a peu, son talent pour mettre en scène des récits réalistes et émouvants a rapidement trouvé écho dans le cœur des lecteurs japonais. À travers ses histoires, l’auteure ne recherche pas l’originalité, elle veut avant tout nous faire découvrir le quotidien de personnages en proie aux doutes, et nous faire suivre leur remise en question, leur évolution.
Sa force est celle de nous offrir des récits qui nous font réfléchir sur de simples actions, mais également des trajectoires de vie.
De cette façon, Kizu Natsuki prend plaisir à revisiter des thématiques déjà exploitées en leur apportant un côté poétique et une certaine maturité.
Dans Yukimura sensei to Kei kun, premier titre de l’auteure à être publié en France, elle nous propose de suivre la relation complexe entre un étudiant et son professeur…