Présentation
Juin 1936 : Jean, Bernadette et leur fils Marius, 15 ans, partent en train pour Deauville. Même dans les rêves les plus fous, personne n'aurait jamais osé imaginer une telle chose : partir. S'en aller. Avoir le droit de vivre, enfin. Mais qu'y a-t-il derrière ces rêves ? Dès la première semaine de ses congés payés, la France est coupée en deux. Comme elle l'a toujours été. Comme elle le sera toujours. Dans cette fiction jubilatoire, Nicolas Rey reconstitue au gré de son imagination les premières vacances de ses aïeux.

Avis
Court roman sur l'avènement des premiers congés payés. En cet été 1936 la classe ouvrière va se mêler aux bourgeois sur les plages de Deauvile, c'est le bonheur total pour ces familles qui retrouveront le temps de quelques jours une vie de famille et pour les jeunes les premiers émois amoureux des vacances avant de gouter à la déception sentimentale..
Quinze jours pour sortir de son quotidien et prendre le temps de vivre, c'est ce que fera Marius, ado de 15 ans et fils d'ouvrier. Il fera la connaissance d'Emma, fille de bourgeois, et passera du bon temps et vivra un fol amour. Mais n'oublions pas qu'en 36 un fossé sépare encore bien distinctement le prolétariat de la bourgeoisie.
Voilà ce que fût les premiers congés payés, deux semaines qui suffit à rendre tout le monde heureux. Aujourd'hui nous en avons cinq et cela nous paraît tellement peu.

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