Genre : Yaoi
Nationalité : Japonais
Date de publication : 2018
Traduction : Laurie Asin
Éditeur : Boy’s love
Note :
Pour public averti
Résumé :
Natsuka vit avec Hakushima, son amour de lycée, dont l’esprit loge toujours dans le corps de Seno. Tout se passe pour le mieux entre eux, mais lorsque le corps de Hakushima reprend conscience à l’hôpital, les ennuis commencent… L’amour de Natsuka pour Hakushima va-t-il au-delà du corps que celui-ci occupe ? Quel futur peut bien les attendre ?
Mon avis :
Vous vous souvenez que je vous disais avoir été séduite par le tome précédent ? Eh bien, ce tome est son digne successeur. Que dis-je, il le surpasse peut-être d’un cheveux. Je vais vous faire une confidence (qui n’en est pas vraiment une) : Je suis complètement amoureuse de cette série et ce pour bon nombre de raisons.
D’une part parce que graphiquement, elle fait incontestablement partie de mon top 5. C’est un véritable délice pour les yeux de retrouver ce trait doux et voluptueux de Tamekou. Et d’autre part parce que le « manque d’originalité » que j’avais souligné dans ma précédente chronique a été balayé d’un revers de main. En tout cas, je n’ai pas vu venir ce dénouement, trop envoûté peut-être par les dessins, allez savoir.
Et qu’est-ce que j’ai pu aimer cette tournure des événements ! Le passage à l’âge adulte n’est pas chose aisée et c’est ce que la mangaka illustre à travers son récit. On fait des choix, des bons comme des mauvais, on se trompe et on recommence. Nos héros apprennent à devenir adulte, non sans quelques maladresses. Cette réalité est abordée avec tendresse et douceur est c’est l’une des choses que j’aime le plus dans cette histoire.
Ça et la façon dont les relations se développent, en particulier celle entre Seno et Natsuka. Je n’ose en dire plus, de peur d’en révéler trop et de vous ôter tout le plaisir de la découverte (un acte qui serait purement et simplement impardonnable). Les sentiments des personnages évoluent et certains secrets se révèlent pour chambouler encore un peu plus le cours des choses. Seno est de loin mon personnage préféré. On en apprend plus sur lui dans ce second tome, ce qui l’a poussé à agir ainsi tandis que le premier tome était plutôt centré sur Natsuka. Ce dernier n’est pas en reste non plus. Hakushima aussi, même s’il est un peu plus en retrait.
Une fois encore, aucun faux pas dans cette histoire dont je me suis délectais jusqu’au cruel mot « fin ». Je regrette qu’il n’y ait que deux tomes car je ne veux tout simplement pas quitter ce trio. Un ou deux tomes de plus, je n’aurais très certainement pas dit non. Mais bon, il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre n’est-ce pas ? En tout cas, je ne manquerai sous aucun prétexte les prochaines œuvres de cette mangaka bourrée de talent.
Cette série est comme le chocolat : doux, réconfortant et terriblement délicieux. On n’ y résiste pas car ce serait un péché que de s’en priver.
Bises à vous mes petits bouquineurs !
La mangaka :
Tamekou commence sa carrière en 2014. En février 2016, elle sort son premier manga Deichuu no Hasu aux éditions Shodensha qui se classe 16ème Meilleur Manga BL aux chil chil awards 2017 et 37ème au KonoBlgayabai 2017. En août de la même année, elle sort chez le même éditeur You’re My Sex Star.
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