Genre : Yaoi
Nationalité : Japonais
Date de publication : 2017
Traduction : Margaud Maillac
Éditeur : Taifu comics
Note :
Public averti
Résumé :
The man has permafrost in his heart.
Vengeance, culpabilité, rédemption, cette rencontre symbolise-t-elle le début d’une nouvelle vie pour cet homme enfermé dans ses souvenirs ?
Mon avis :
Pour les amateurs et amatrices de yaoi, nul besoin de le présenter. De fait, ce manga a fait beaucoup parler de lui lors de sa sortie et même moi, qui à l’époque n’était pas encore vraiment une adepte, je n’ai pas pu passer à côté de ce titre. Et je dois bien avouer qu’il y a de bonnes raisons à ça car … j’ai pris une sacré claque !
C’est ce qui me vient à l’esprit quand je repense à ma lecture. À vrai dire, je me méfie toujours des ouvrages qui font couler beaucoup d’encre sur la blogosphère littéraire. Et là vous vous dites : « Mais pourquoi ?! ». Pour la simple et bonne raison que un peu comme les saumons qui remontent le courant, mon avis va parfois à l’encontre de la majorité. Mais pour une fois, je me suis fondue dans la masse et j’ai tout bonnement adoré ma lecture.
Ne serait-ce déjà que visuellement. Les dessins de Ranmaru Zariya sont juste sublimes (on en parle de cette couverture ?!). J’aime tout particulièrement le style de cette mangaka car les émotions des personnages sont véritablement bien travaillé. Difficile de rester insensible surtout face à la profondeur psychologique des personnages. D’ailleurs, si vous n’êtes pas coutumiers/ères des yaois, je tiens à vous prévenir que les scènes érotiques sont très explicites, à ne pas mettre entre toutes les mains donc. Mais revenons à nos moutons. Je me suis vite prise d’affection pour les deux héros, même si je ne cautionne pas vraiment les actes de Maki, au fur et à mesure des pages on comprend pourquoi il agit de cette façon et on finit par s’attacher à lui (en tout cas ce fut mon cas). Voir leur relation évoluer progressivement, en « douceur » était un pur délice.
En fait, si vous me demandiez de vous décrire en un seul mot, et rien qu’un seul ce manga, je vous répondrais sans la moindre hésitation : Intensité. Tout est intense dans cette histoire. Que ce soit du point de vue graphique ou scénaristique. Le seul bémol que je trouve à cette oeuvre (j’aime chercher la petite bête je le reconnais) c’est qu’un seul tome ne suffit pas. J’aurais aimé un autre tome où la question des humanoïdes serait traiter plus en profondeur mais là c’est juste mon côté gourmande qui parle. Une chose est sûre, Ranmaru Zariya est une auteure que je compte suivre assidûment à partir de maintenant.
La perfection n’hésite pas à mon sens mais si elle devait exister, je pense que dans le domaine yaoi, Void s’en rapprocherait dangereusement (attention, ce n’est que mon avis). Et si vous êtes curieux/euses de découvrir cette dite « perfection », alors il ne vous reste plus qu’à vous la procurer et à la savourer comme il se doit.
Bises à vous mes petits bouquineurs !
La mangaka :
La carrière de Ranmaru Zariya débute en 2014 avec la publication de plusieurs histoires courtes pour le nouveau label érotiques des éditions Libre Shuppan : X-BL.
En 2015, plusieurs de ses courts récits sont rassemblés dans le recueil Pet Keiyaku. Cette première publication est suivie par la sortie remarquée de Nemuni Otoko to Koi Otoko, élu meilleur manga érotique et nommé parmi les meilleurs mangas BL édités en 2015 aux CHIL CHIL BL AWARDS 2016.
L’année suivante, Ranmaru Zariya sort deux nouveaux mangas, VOID et Coyote, dont le succès ne se fait pas attendre.