Voilà, c’est fini. Après huit albums Le Grand Mort tire sa révérence. Une conclusion plutôt bien menée pour cette série mêlant fantastique et post-apocalyptique.
Je ne vais pas vous faire un résumé détaillé des nombreuses péripéties ayant jalonné le parcours des personnages principaux mais sachez juste qu’au moment où s’ouvre cet ultime épisode, l’humanité est à deux doigts de disparaître. Pour la sauver, Erwann va devoir rejoindre le monde du Petit Peuple dans une dimension parallèle afin de rétablir les équilibres perdus. Dis comme ça, ça paraît un peu obscur mais ceux qui suivent la série depuis le début savent de quoi je parle.
Cette fin tient donc la route, même si j’ai un peu de mal avec l’optimisme béat des dernières pages qui succède à la noirceur absolue de ce qui précède. C’est un vrai plaisir par contre de retrouver la patte de Loisel dans la partie fantastique de l’histoire, la faune, la flore et le Petit Peuple n’étant pas sans rappeler l’univers merveilleux de La quête de l’oiseau du temps.
Clairement, les allers-retours entre le monde féérique et celui des hommes font le sel du récit. Difficile également de ne pas apprécier le souffle épique d’une narration portée par les sublimes dessins de Vincent Mallié. J’avais ressenti un petit coup de moins bien dans les tomes précédents, l’impression que l’on tournait à vide par moment, que l’on faisait du surplace pour tirer inutilement en longueur une série à succès prévue à la base en cinq volumes. Heureusement cet ultime opus est solidement charpenté, fluide et rythmé juste comme il faut, sans précipitation. Surtout, il ne laisse aucune question sans réponse, ce qui était évidemment l’équation la plus difficile à résoudre tant les pistes ouvertes par le scénario étaient nombreuses.
Une série marquante dans la production BD de ces dernières années. Et maintenant que la boucle est bouclée, je ne veux entendre personne me dire qu’il attend la suite pour se lancer !
Le Grand Mort T8 : Renaissance de Loisel, Mallié et Djian. Vents d’Ouest, 2019. 86 pages. 18,00 euros.
Les BD de la semaine sont à retrouver chez Moka
Je ne vais pas vous faire un résumé détaillé des nombreuses péripéties ayant jalonné le parcours des personnages principaux mais sachez juste qu’au moment où s’ouvre cet ultime épisode, l’humanité est à deux doigts de disparaître. Pour la sauver, Erwann va devoir rejoindre le monde du Petit Peuple dans une dimension parallèle afin de rétablir les équilibres perdus. Dis comme ça, ça paraît un peu obscur mais ceux qui suivent la série depuis le début savent de quoi je parle.
Cette fin tient donc la route, même si j’ai un peu de mal avec l’optimisme béat des dernières pages qui succède à la noirceur absolue de ce qui précède. C’est un vrai plaisir par contre de retrouver la patte de Loisel dans la partie fantastique de l’histoire, la faune, la flore et le Petit Peuple n’étant pas sans rappeler l’univers merveilleux de La quête de l’oiseau du temps.
Clairement, les allers-retours entre le monde féérique et celui des hommes font le sel du récit. Difficile également de ne pas apprécier le souffle épique d’une narration portée par les sublimes dessins de Vincent Mallié. J’avais ressenti un petit coup de moins bien dans les tomes précédents, l’impression que l’on tournait à vide par moment, que l’on faisait du surplace pour tirer inutilement en longueur une série à succès prévue à la base en cinq volumes. Heureusement cet ultime opus est solidement charpenté, fluide et rythmé juste comme il faut, sans précipitation. Surtout, il ne laisse aucune question sans réponse, ce qui était évidemment l’équation la plus difficile à résoudre tant les pistes ouvertes par le scénario étaient nombreuses.
Une série marquante dans la production BD de ces dernières années. Et maintenant que la boucle est bouclée, je ne veux entendre personne me dire qu’il attend la suite pour se lancer !
Le Grand Mort T8 : Renaissance de Loisel, Mallié et Djian. Vents d’Ouest, 2019. 86 pages. 18,00 euros.
Les BD de la semaine sont à retrouver chez Moka