Guardians of the Galaxy #1

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Après Infinity Wars, nous assistons à un nouveau départ pour la série Guardians of the Galaxy avec Donny Cates au scénario et Geoff Shaw aux dessins, soit une équipe créative qui devrait en motiver plus d'un·e·s.

Infinity Wars a apporté deux choses importantes et celles-ci sont les bases de cette nouvelle série sur les Guardiens mais, si vous n'avez pas lu la saga de Gerry Duggan, ce n'est pas bien grave puisque tout est plus ou moins résumé de manière diégétique dans ce numéro. Il est donc bel et bien un point d'entrée dans l'univers cosmique de Marvel.

Les Gardiens ne sont plus, seuls Peter Quill et Groot, naviguent dans l'espace sans réel but dans leur nouveau vaisseau. Ils sont bien loin de se douter ce qui se passe à bord du Sanctuary, ancien vaisseau de Thanos. C'est à cause de cet événement - et d'un sauvetage épique - que les Gardiens vont se reformer avec deux menaces à affronter.

Cates arrive à replacer le contexte tout en formant à nouveau l'équipe, créant quelques petits mystères (où est Rocket ?), apportant la ligne directrice de son histoire et se débarrassant d'environ 90% des héros et héroïnes galactiques de l'univers Marvel. Il est certain que cela est éphémère - d'autant que parmi les disparu·e·s certain·e·s apparaissent sur la couverture. Le fait est que l'effet de surprise l'emporte sur la raison nous immergeant complètement dans l'action.

Comme on pouvait s'y attendre, le scénariste continue ce qu'il a entrepris avec les séries Thanos et Cosmic Ghost Rider - à voir si Death of Inhumans va s'inscrire dans cette continuité, c'est donc un régal pour celles et ceux qui ont suivi ces titres. On retrouve surtout l'envie du scénariste de chambouler ce qui est préétablis, de déconstruire certains mythes et d'emmener son lectorat de surprise en surprise. Ce premier épisode en est le parfait exemple.

Cates retrouve son partenaire de l'excellent God Country et de Thanos à qui, il avait déjà proposé de dessiner des scènes grandioses. Dans ce numéro, Geoff Shaw doit à la fois gérer un casting assez large - mais immobile - ainsi que des scènes spatiales over-the-top. C'est franchement réussi.