Bonjour à tous, je vous retrouve aujourd'hui pour vous faire découvrir Marie Bellando Mitjans dont j'ai eu lu le roman Hamlet ou l'exil récemment (cliquez sur le lien pour accéder à la chronique).
1) Bonjour, Marie Bellando Mitjans, je suis ravie de vous interviewer. Pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs ?
Bonjour, ravie de vous répondre également ! Je suis autrice (je dis autrice, car je n’aime pas le son « vain(e) » d’écrivain(e)… Aucun écrit n’est vain ! Et comme pour acteur/actrice, auteur/autrice.) par vocation. J’ai toujours aimé raconter des histoires, imaginer des personnages, leur faire dire ce que je voudrais. La fiction permet de poser un regard différent sur le monde, moins passionné, de transmettre un message au lecteur sans le brusquer, en l’emportant avec soi. Je suis passionnée par l’histoire, les langues, les arts. Cela se ressent dans mes écrits, j’aborde les questions d’immigration, d’identité, d’héritage, de métissage…
2) Je viens de terminer de lire Hamlet ou l’exil. Comment vous est venue l’idée de ce roman ?
J’ai toujours eu une très grande admiration pour le personnage d’Hamlet, c’est mon deuxième amour littéraire (après Cyrano de Bergerac). J’avais envie de me l’approprier, de porter plus loin son histoire, de lui permettre de faire son deuil. D’autre part, j’ai une grande fascination pour les Balkans, ces pays si proches dont les images de guerre ont marqué mon enfance. J’ai donc imaginé le personnage d’Irynia, qui serait le contrepoint optimiste et volontaire d’Hamlet.
3) Expliquez-moi combien de temps vous a pris sa rédaction.
Hahaha, ce fut long ! J’ai commencé en 2012 environ, j’étais jeune diplômée, au chômage, je me raccrochais à l’écriture. J’ai achevé la première version « présentable » en 2015, après je ne sais pas combien de réécritures, réaménagements, etc. Puis, la version qui est aujourd’hui diffusée, date de 2017, après ma rencontre d’une personne merveilleuse qui m’a donné confiance en la qualité de mon récit et participé à d’ultimes modifications. (Surtout de l’élagage, je pense qu’elle a supprimé une trentaine de pages au total, si vous trouvez le récit trop dense, c’est à cause d’elle ! ^⁾
4) Pourquoi avoir choisi l’auto-édition ?
Je ne l’ai pas réellement choisi. J’ai démarché de nombreuses maisons d’édition, durant des mois voire années…les réponses étaient toujours plus ou moins les mêmes : « la structure du récit n’est pas assez conventionnelle et ne correspond pas à notre ligne éditoriale. » Les maisons d’édition à compte d’auteurs ne m’ont jamais fait de proposition intéressante (service onéreux que je pouvais réaliser moi-même, étant chargée de publication « dans le civil » et peu de diffusion/communication). Quand j’ai entendu parler de l’autopublication Amazon, sans frais à avancer, j’ai sauté sur l’occasion.
5) Retournons à des questions plus générales. Aimez-vous lire et si oui, quels genres ?
Bien sûr que j’aime lire ! Je suis grande amatrice de poésie, de littérature d’Europe centrale et francophone. J’aime les auteurs au style intimiste, introspectif, qui raconte une histoire propre et touche par là à des sentiments universels.
6) Avez-vous écrit d’autres livres ? Avez-vous des projets ?
Je suis en pleine publication d’un second récit sur mon blog (mariebellandomitjans.wordpress.com) en attendant un éditeur, j’ai un recueil de nouvelles qui cherche lui aussi à être publié !
7) Un dernier mot pour la fin ?
Merci beaucoup de m’avoir lue, critiquée et interviewée ! Vous avez été ma première chronique ! Et pour vos lecteurs : ne cessez jamais de lire, ne vous laissez pas dire qu’il existe de la littérature de seconde zone et de la bonne littérature, des romans qui ne sont pas pour vous, ou je ne sais quoi. Il n’y a que des livres qui vous parlent et d’autres qui ne vous parlent pas, l’important est là !
Je vous remercie Marie Bellando Mitjans pour l'envoi de votre roman et pour nos échanges.
-Zélie-
1) Bonjour, Marie Bellando Mitjans, je suis ravie de vous interviewer. Pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs ?
Bonjour, ravie de vous répondre également ! Je suis autrice (je dis autrice, car je n’aime pas le son « vain(e) » d’écrivain(e)… Aucun écrit n’est vain ! Et comme pour acteur/actrice, auteur/autrice.) par vocation. J’ai toujours aimé raconter des histoires, imaginer des personnages, leur faire dire ce que je voudrais. La fiction permet de poser un regard différent sur le monde, moins passionné, de transmettre un message au lecteur sans le brusquer, en l’emportant avec soi. Je suis passionnée par l’histoire, les langues, les arts. Cela se ressent dans mes écrits, j’aborde les questions d’immigration, d’identité, d’héritage, de métissage…
2) Je viens de terminer de lire Hamlet ou l’exil. Comment vous est venue l’idée de ce roman ?
J’ai toujours eu une très grande admiration pour le personnage d’Hamlet, c’est mon deuxième amour littéraire (après Cyrano de Bergerac). J’avais envie de me l’approprier, de porter plus loin son histoire, de lui permettre de faire son deuil. D’autre part, j’ai une grande fascination pour les Balkans, ces pays si proches dont les images de guerre ont marqué mon enfance. J’ai donc imaginé le personnage d’Irynia, qui serait le contrepoint optimiste et volontaire d’Hamlet.
3) Expliquez-moi combien de temps vous a pris sa rédaction.
Hahaha, ce fut long ! J’ai commencé en 2012 environ, j’étais jeune diplômée, au chômage, je me raccrochais à l’écriture. J’ai achevé la première version « présentable » en 2015, après je ne sais pas combien de réécritures, réaménagements, etc. Puis, la version qui est aujourd’hui diffusée, date de 2017, après ma rencontre d’une personne merveilleuse qui m’a donné confiance en la qualité de mon récit et participé à d’ultimes modifications. (Surtout de l’élagage, je pense qu’elle a supprimé une trentaine de pages au total, si vous trouvez le récit trop dense, c’est à cause d’elle ! ^⁾
4) Pourquoi avoir choisi l’auto-édition ?
Je ne l’ai pas réellement choisi. J’ai démarché de nombreuses maisons d’édition, durant des mois voire années…les réponses étaient toujours plus ou moins les mêmes : « la structure du récit n’est pas assez conventionnelle et ne correspond pas à notre ligne éditoriale. » Les maisons d’édition à compte d’auteurs ne m’ont jamais fait de proposition intéressante (service onéreux que je pouvais réaliser moi-même, étant chargée de publication « dans le civil » et peu de diffusion/communication). Quand j’ai entendu parler de l’autopublication Amazon, sans frais à avancer, j’ai sauté sur l’occasion.
5) Retournons à des questions plus générales. Aimez-vous lire et si oui, quels genres ?
Bien sûr que j’aime lire ! Je suis grande amatrice de poésie, de littérature d’Europe centrale et francophone. J’aime les auteurs au style intimiste, introspectif, qui raconte une histoire propre et touche par là à des sentiments universels.
6) Avez-vous écrit d’autres livres ? Avez-vous des projets ?
Je suis en pleine publication d’un second récit sur mon blog (mariebellandomitjans.wordpress.com) en attendant un éditeur, j’ai un recueil de nouvelles qui cherche lui aussi à être publié !
7) Un dernier mot pour la fin ?
Merci beaucoup de m’avoir lue, critiquée et interviewée ! Vous avez été ma première chronique ! Et pour vos lecteurs : ne cessez jamais de lire, ne vous laissez pas dire qu’il existe de la littérature de seconde zone et de la bonne littérature, des romans qui ne sont pas pour vous, ou je ne sais quoi. Il n’y a que des livres qui vous parlent et d’autres qui ne vous parlent pas, l’important est là !
Je vous remercie Marie Bellando Mitjans pour l'envoi de votre roman et pour nos échanges.
-Zélie-