De K.A. Tucker
Sorti le 7 février 2019
Chez Hugo New Romance
478 pages
17€
Calla Flectcher avait tout juste 2 ans quand sa mère a quitté l’Alaska, fuyant la vie trop rude, et laissant derrière elle le père de Calla. Calla a aujourd’hui 26 ans et mène une vie bien remplie à Toronto. Lorsqu’elle apprend que les jours
de son père, très malade, sont peut-être comptés, elle entreprend le voyage jusqu’à son village natal. Elle va alors découvrir le quotidien » à la dure « , les journées qui comptent peu d’heures de clarté, les nuits à la belle étoile… Elle va en profiter pour mieux connaître son père, à qui elle tient beaucoup malgré les erreurs qu’il a commises. Tandis qu’elle tente de s’adapter à ce nouvel environnement, Jonah – le pilote fier, débraillé et détestable qui l’aide à maintenir la compagnie d’hydravions de son père opérationnelle, a clairement hâte de renvoyer cette fille de la ville chez elle, persuadé qu’elle n’est pas du tout faite pour survivre à la rudesse de l’Alaska. Jonah a sûrement raison, mais Calla est déterminée à lui prouver le contraire. Elle va rapidement créer un lien très fort et inattendu avec le pilote : de l’amitié, ou peut-être quelque chose de plus profond ? Mais Calla ne compte pas rester en Alaska et Jonah ne compte pas partir. Va-t-elle, comme sa mère bien des années plus tôt, laisser une chance à cette histoire ?
Merci à Hugo New Romance pour leur confiance et l’intérêt qu’ils portent à Hope Bookine.
Ayant beaucoup, beaucoup aimé Respire et Une lueur d’espoir de la même auteure, j’avais hâte de découvrir Alaska Wild. Et encore une fois, K.A. Tucker ne m’a pas déçue.
Alaska wild n’est pas seulement une romance, c’est l’histoire d’une vie : celle de Calla, qui n’a pas revu son père depuis ses deux ans, lorsque sa mère a quitté l’Alaska pour retourner vivre à Toronto. Depuis, Calla vit avec sa mère et son beau-père, Simon, et se complaît dans une relation qui ne va nulle part. Quand elle apprend que son père est malade, elle fait ses valises pour l’Alaska, sans avoir la moindre idée de ce que cela implique. Là-bas, elle fait la connaissance de nombreux personnages, qui ont une vraie incidence sur le récit et que K.A. Tucker a su rendre attachants, chacun à leur manière.
Quand la citadine débarque en Alaska, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a un vrai choc. Calla n’est pas superficielle, loin de là, mais elle est habituée à un confort que l’Alaska ne permet pas vraiment. La voir s’adapter à la vie là-bas a été particulièrement agréable, j’ai réellement pu la voir mûrir. K.A. Tucker a réussi à me plonger entièrement dans l’histoire, dès le début, tellement que je n’ai pas pu reposer le roman après l’avoir commencé – et que j’ai donc veillé tard pour le terminer au plus vite.
Calla a une relation très compliquée avec son père. Elle lui en veut énormément de n’être jamais venu la voir à Toronto et traîne derrière elle vingt-quatre ans de déceptions. De son côté, Wren, son père, trimballe autant d’années de culpabilité. Cette relation père-fille est centrale au roman et m’a beaucoup touchée, voir un père sa fille ne pas savoir comment communiquer m’a émue et la manière dont leur relation évolue, peu à peu, est très bouleversante.
Certains pourront dire que le roman est un petit peu lent, mais je ne suis pas d’accord. En effet, la romance à proprement parler n’entre vraiment au centre du roman qu’après une bonne moitié de roman. Mais justement, c’est à mes yeux ce qui a fait toute la force d’Alaska Wild, ce n’est pas seulement l’histoire de deux personnes qui tombent amoureuses, c’est l’histoire de deux personnes, tout court. Et même plus, puisque tous les personnages ont leur importance. J’ai trouvé ça très beau et ça m’a permis de m’attacher à Calla et Jonah plus encore.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Jonah. La narration est simplement du point de vue de Calla et je pense que c’était important pour nous permettre de comprendre sa relation avec Jonah, mais aussi pour nous surprendre par moments. Calla a vu sa vie déchirée parce que son père n’imaginait pas quitter l’Alaska, que sa mère ne supportait pas, elle y dépérissait. Mais avec Jonah, Calla est prête à tout pour ne pas faire les mêmes erreurs. Pourtant, évidemment, en tant que lecteur on ne peut pas s’empêcher d’espérer qu’ils trouvent un moyen parce qu’il faut le dire, ces deux là se sont bien trouvés, malgré leurs caractères complètement opposés !
Je pense que c’est le premier roman que je lis qui se déroule principalement en Alaska, et je dois dire que le changement de décor m’a beaucoup plu ! Et on comprend que le lieu n’a pas du tout été choisi au hasard, il a une varie importance dans l’histoire, presque comme un troisième personnage principal .
La plume de K.A. Tucker m’a encore une fois conquise, et j’ai passé un excellent moment avec Alaska wild. Les personnages, les lieux m’ont fait craquer et j’ai eu droit à un cocktail d’émotion tout au long de ma lecture ! Alors je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus
☆☆☆☆☆