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Comme vous le savez mes chers petits lecteurs, le blog est orienté sur un genre en particulier. Un genre dans lequel je suis tombée à l’adolescence et que je n’ai toujours pas quitté. Toutefois, j’aime découvrir d’autres genres. Je ne suis absolument pas fermée à l’idée de lire d’autres styles littéraires. Je suis curieuse. Il me paraissait naturel de saisir l’occasion de lire le nouveau roman de Sabrina Philippe.
Je remercie les éditions Flammarion pour l’envoi de ce service presse.
Et si toutes nos rencontres avaient un sens caché? Même les plus malheureuses…
Et si nous avions plusieurs vies ?
Et si nos rêves nous guidaient parfois sur les chemins de notre existence ?
Et si la perte d’un être cher pouvait nous permettre de nous transformer ?
Et si l’ombre et la lumière étaient indissociables, à l’intérieur de nous comme à l’extérieur ?
Et si une nouvelle ère était en marche ?
Et si l’espoir était au bout du chemin ?
Avant de lire « Et que nos âmes reviennent… » je ne connaissais absolument pas Sabrina Philippe. J’ai donc découvert au début de son roman que l’autrice porte plusieurs casquettes. Elle est autrice, psychologue et chroniqueuse radio.
Curieuse de découvrir ce roman classé dans la catégorie psychologie et développement personnel, un genre que je ne lis qu’occasionnellement, je pensais ouvrir un manuel. Je me fourvoyais totalement.
Sabrina Philippe utilise à bon escient son parcours professionnel de psychologue, ses connaissances de l’humain et de la complexité de son caractère pour nous livrer un roman inclassable.
Au début du roman, j’ai éprouvé quelques difficultés à me plonger dans l’histoire. Littéralement, je ne comprenais rien. J’ai lu ce roman dans le train ce qui explique peut-être mon incapacité à me concentrer complètement, mais j’ai mis plusieurs chapitres avant de saisir le sens caché derrière ces chapitres courts qui n’ont a priori aucun lien et pourtant qui ne peuvent exister l’un sans l’autre.
Les chapitres sont courts. Les marqueurs de temps presque inexistants à part quelques indications rapides en tête de chapitre. Et aucun prénom n’est utilisé par nommé les personnages principaux, seuls les rôles secondaires sont déterminés par un prénom.
Tous ces petits éléments sont voulus par Sabrina Philippe afin de perdre le lecteur pour mieux le happer dans cette histoire hors du commun où les héros sont prédestinés à se rencontrer, s’aimer, et se détruire dans chaque vie qu’ils traversent.
C’est une histoire d’âmes soeurs qui sont inévitablement attirées l’une par l’autre. Cependant, ce n’est pas pour leur bénéfice. Le happy end ne réside pas dans la fin heureuse « et ils vécurent heureux pour toujours et eurent beaucoup d’enfants ». Leur happy end demeure dans le fait qu’ils savent qu’ensemble ils se tuent à petit feu.
Prédestination ou karma ?
Comment expliquer que nos vies antérieures est une telle influence sur notre vie présente ? Peut-on croire que nous sommes prédisposer à reproduire les mêmes schémas sans pouvoir briser le cycle infernal ?
Ce roman m’a parlé, a touché une partie de moi pour une raison que j’ignore puisque je n’ai pas vécu de relation toxique dans le sens où l’autrice l’entend. Pourtant, j’ai vécu l’enfermement et le repli sur soi même, et je connais la difficulté de s’en sortir. À ce titre, je n’ai pas forcément compris la tournure que l’histoire prend, car lorsqu’on a fait le plus dur, sortir d’une relation toxique, faire le choix de retourner vers cette personne en toute conscience me paraît inexplicable.
La poésie qui se dégage inexorablement des pages de cette histoire de destruction m’a fait tourner les pages à toute allure.
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