Julien Charreyron

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Julien Charreyron est un auteur de polar, son premier roman « Apparences trompeuses » est sorti le 27 août 2018 aux éditions Le Lys Bleu. Pour en découvrir davantage sur lui, c’est par ici.

∴ TOI

  • Merci d’avoir accepté cette interview, peux-tu te présenter aux lecteurs, pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

Merci à vous ! Et bien, bonjour à tous, je m’appelle Julien Charreyron, j’ai 34 ans et je suis originaire de ce beau département qu’est l’Ardèche. Je suis l’heureux papa de trois beaux garçons, dont le dernier est âgé…D’une petite semaine ! Vous imaginez donc la tête que je peux avoir en ce moment…

Ces trois « petites terreurs » ont d’ailleurs chacun leur prénom présent dans mon premier roman, et je compte bien les faire devenir chacun les héros d’une de mes histoires !

  • Qu’est ce qui t’a donné envie d’écrire des livres ?

Ça fait longtemps que j’avais plusieurs idées d’histoire en tête, sans jamais avoir franchi le cap. Et puis, j’ai eu de grands changements dans ma vie qui ont fait que je me suis décidé à tenter cette aventure. J’ai fait une école de commerce, et j’ai travaillé plusieurs années dans la grande distribution. Un jour, je me suis rendu compte que je n’aimais plus le commerce, que je n’étais pas heureux. Je suis alors parti bosser en usine, où je suis encore aujourd’hui ! Je me sens beaucoup mieux depuis, et c’est pourquoi je me suis dis, « si j’ai pu changer de carrière, pourquoi pas tenter aussi d’écrire ces histoires que j’ai en tête ? »

  • Quel est le titre de ton premier livre ? Quand l’as-tu publié ?

Il s’appelle Apparences Trompeuses, un roman polar qui est sorti en Août 2018 aux éditions Le Lys Bleu.

  • As-tu d’autres passions que l’écriture ?

Bien sûr ! Commençons par enfoncer des portes ouvertes, j’adore la lecture…Pourtant, je l’avoue, je ne suis pas un grand lecteur depuis toujours. Je détestais lire (désolé !) jusqu’à mes 19 ans, où je suis tombé sur le premier Harry Potter…Depuis, je dévore beaucoup de livres, avec un faible pour Bernard Werber dont je suis amoureux ! Je suis aussi fan de football, de jeux vidéo, et je suis un immense passionné de musique, et plus précisément de heavy metal…Je pourrais en écouter et en parler 24 heures sur 24 ! J’ai l’habitude de dire que je n’ai pas un dieu mais quatre : les membres de Metallica…

  • Où écris-tu ? A quel moment de la journée ? Combien de temps consacres-tu à l’écriture ?

Avec 3 enfants en bas âge, je ne peux pas écrire la journée ! Je commence en général entre 21h et 22h. Je m’installe confortablement dans mon canapé, je mets les écouteurs avec ma musique et c’est parti. Je suis absolument incapable d’écrire sans musique. Même si elle peut paraître violente pour celles et ceux qui n’aiment pas, ou qui ne connaissent pas, elle me permet de me concentrer, de me couper du monde et de rentrer dans l’univers que je décris.

Pour les amateurs, j’écoute les albums de Metallica, Slipknot, System of a Down, Rammstein, Machine Head ou Five Fingers Death Punch… Je n’ai rien trouvé de mieux !

Je ne m’impose pas de « temps minimum » pour écrire. Cela peut durer une petite heure si rien ne me vient, comme je peux m’arrêter à 3h du matin si les idées sont là !

Je n’ai pas non plus peur de la page blanche. Si un jour, ce que je fais me semble mauvais ou que je n’arrive pas à me lancer, j’arrête, et je passe à autre chose, sans aucune frustration. J’ai voulu me forcer au début, mais cela ne donne rien de bon. Je suis capable de passer plusieurs jours sans écrire si je n’en ressens pas l’envie. Mais cela est relativement rare ! Par exemple, je viens de finir l’écriture de mon deuxième roman. Je me suis dit que j’allais arrêter quelques jours avant de m’y remettre. J’ai lu le dernier roman de Bernard Werber (La boîte de Pandore) en deux jours…Et je me suis remis à l’écriture de mon troisième livre !

  • Où trouves-tu ton inspiration ?

Dans tout ce que je vois, ce que j’entends, ce que j’aime, ce qui me dégoûte…

Pour mon premier roman, en entendant des personnes parler de ce qu’ils avaient pu subir dans leur vie, je me sentais écœuré de ce que l’homme est capable d’infliger comme horreurs à ses semblables. L’histoire m’est alors venue, comme une sorte de thérapie à toutes ces atrocités.

Pour le deuxième, qui est en phase de correction, je n’en dirais pas trop, mais ce sont les émissions pathétiques à la télé qui m’ont inspirées…

Et pour le troisième que je commence, c’est en regardant un épisode de la super série « e-penser » que m’est venue une idée un peu tordue…Merci Bruce Benamran !

Dans le processus d’écriture, je veux aussi me faire plaisir. C’est pourquoi je crée des personnages qui partagent mes passions, ce qui me permet de parler en même temps de ce que j’aime !

Enfin, comme on dit que « l’appétit vient en mangeant » je trouve que l’inspiration vient aussi beaucoup en écrivant. Pendant que j’écris, d’autres histoires me viennent en tête. Je les note sur mon ordinateur et je les garde pour plus tard !

  • Improvises-tu au fil de l’histoire ou connais-tu la fin avant de l’écrire ?

Comme le dit le grand philosophe Doc Brown dans Retour vers le futur (superbe culture cinématographique !) : « là où l’on va, on n’a pas besoin de route »…

Pour résumer, je connais le début de mon histoire, je sais où je veux aller, et…c’est tout !

J’ai essayé au début de faire un plan précis, mais cela était ennuyeux (pour être poli) au possible. J’ai alors tout effacé, je suis reparti de zéro. J’ai juste créé mes personnages, leur caractère, leurs qualités et défauts, et je les ai laissé inventer leur propre histoire ! J’adore ce moment où tes propres personnages te surprennent en réagissant de manière inattendue. Se sentir dépassé par les évènements est un sentiment étrange mais jouissif !

  • Ecris-tu des choses que tu ne montres à personne ?

La première chose que j’ai écrite ! C’est un petit livre humoristique qui s’appelle « Papa : Guide de survie », où j’ai amassé toutes les infos que j’ai découvert au moment où mon premier fils est né ! Gigoteuse, trotteur, turbulette, sont des mots qui ne faisaient pas parti de mon vocabulaire avant d’avoir des enfants !

  • Comment t’es venu l’idée de publier ?

En fait, c’était une suite logique. J’ai commencé à écrire en me demandant si j’étais capable d’inventer une histoire qui tienne debout, et qui puisse être intéressante. Une fois l’idée bien ficelée, je me suis demandé si j’étais capable d’écrire un livre en entier. L’écriture achevée, j’ai donné le manuscrit à des proches, amateurs de lecture, pour voir si cela pouvait leur plaire. En recevant des retours assez positif, je me suis dis « est-ce que mon manuscrit peut maintenant plaire à une maison d’édition ? ».

  • Qu’éprouves tu avant la sortie d’un roman ? Crainte, réjouissance ? Et après ?

Savoir que mon livre allait sortir a été un moment de joie pure et simple ! Aucune crainte, puisque je ne m’y attendais pas, donc je profite simplement de ce qui m’arrive ! Mon plus grand plaisir, c’est quand des lecteurs me disent qu’ils ont apprécié…Ca n’a pas de prix !

  • Enfin où peut-on se procurer ton roman ?

Il est disponible en librairie, sur le site de mon éditeur, Le Lys Bleu, sur le site de la Fnac, Cultura, Amazon…et pour les ardéchois, en me contactant directement !

∴ TON PORTRAIT CHINOIS, si tu étais…

  • Un livre : Le rire du Cyclope, de Bernard Werber
  • Une chanson : choix très compliqué…J’en ai deux que je ne peux départager : Master of Puppets de Metallica, et Clenching the fist of dissent de Machine Head
  • Un film : Sans hésiter, La vie est belle avec Roberto Benigni.
  • Un objet : pas très original mais…un téléphone portableLe personnage d’un de tes romans : Dylan Chaplet, mon journaliste très talentueux…mais très arrogant ! Il a une manière d’être antipathique qui m’amuse beaucoup !
  • Un animal : Le roi des animaux : le chat… Je dis toujours qu’il faut avoir été quelqu’un d’extrêmement bon pour avoir la chance d’être réincarné en chat !

∴ JE TE LAISSE LA PAROLE

Je vous remercie pour cet instant passé ensemble ! Un merci tout particulier à tous ceux qui sont allés au bout de l’interview ! Si vous avez survécu à ces 2 pages, vous aimerez très certainement les 300 pages d’ « Apparences Trompeuses », et celles de son petit frère, « Survivez, vous êtes filmés », qui arrivera prochainement !

∴ TES ROMANS

Julien Charreyron

  • Apparences Trompeuses, 2018
  • Survivez, vous êtes filmés, à paraître

∴ OU TE SUIVRE/TE CONTACTER

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