De Julie Bradfer

Paru le 17 janvier 2019

Chez Nisha Edition

824 pages

18,90€

Trois coïncidences. Un amour.

Lors d’un road trip d’été libérateur, Ally rencontre Austen, un mystérieux inconnu avec qui elle noue un lien d’une intensité qu’elle n’avait jamais ressentie auparavant. Pourtant, à la rentrée quand elle le retrouve par hasard sur le campus de Los Angeles où elle vient d’emménager, plus rien n’est comme avant : Austen est brutal et fait comme s’il ne la connaissait pas. Pire, il la rejette et lui interdit de l’approcher.
Bien décidée à reconstruire sa vie, loin des événements qui ont bouleversé son enfance, Ally refuse de s’enflammer à cause d’Austen.
Grâce au soutien et l’affection de deux nouvelles amies, April et Amber, elle tente de s’affranchir de ses traumatismes et retrouver une existence heureuse.
Sauf qu’Ally a besoin plus que jamais du sentiment de sécurité qu’Austen lui procure. Malgré eux, malgré leurs différences et leur passé douloureux, ils ne peuvent résister à leur attraction mutuelle. Ensemble, ils devront chasser leur tristesse et affronter leurs plus grandes peurs.
Les souvenirs ne restent pourtant jamais bien loin. Quand Ally commence enfin à croire qu’un renouveau est possible, tous ses efforts sont réduits en cendres brutalement.

Coïncidences est mon premier roman de Julie Bradfer et j’avais vraiment hâte de le découvrir. Si le fait que ce soit une belle brique (plus de 800 pages) vous inquiète, rassurez-vous, ce n’est pas écrit minuscule et surtout il se lit très vite !

Immédiatement, je suis devenue accro à Ally et Austen. Autant séparément qu’ensemble, leurs faiblesses les rendent attachants dès la première seconde. S’ils semblent souffler le chaud et le froid, on comprend assez rapidement d’où leur viennent leurs tempéraments. Ils ont tous les deux été brisés par la vie et ensemble, tentent de dépasser leur passé pour découvrir qui ils sont réellement. Leur culpabilité est tellement forte qu’ils ne pensent pas mériter l’amour, de quelque forme que ce soit, et se sabotent simplement par peur de perdre le peu qu’il leur reste.

Ally traîne une peur qui la prend aux tripes et plus encore, qui NOUS prend aux tripes. Je me suis rarement sentie aussi concernée par l’histoire d’un personnage principal, au point de retenir ma respiration pendant près des 800 pages qui le composent. 

Il se dégage de ce roman une intensité que je ne trouve que très, très rarement dans une romance – pour ne pas dire presque jamais. Il est difficile de mettre des mots sur ce que j’ai ressenti exactement en lisant Coïncidences, mais je vous conseille de l’ouvrir par vous-même pour vous en rendre compte. Encore maintenant, quelques heures après l’avoir terminé, la simple pensée de ce roman me fait frissonner.

Le coup de maître de ce roman déjà chargé d’émotions, c’est la plume de Julie Bradfer. Celle qui nous fait passer du bonheur à l’état brut à une crainte sans nom en l’espace de quelques secondes. Celle qui rend impossible de reposer Coïncidences avant de l’avoir terminé. Celle qui m’a fait veiller jusqu’à deux heures du matin pour avoir enfin le fin mot, incapable de m’arrêter en plein milieu. Celle qui me donne envie de m’y replonger dès maintenant en ignorant la cinquantaine de romans qui traînent sur ma table de chevet simplement parce qu’Austen et Ally me manquent.

Coïncidences est mon premier coup de cœur de romance cette année.

Rien ne me fait plus peur qu’une vie sans Austen, qu’une vie sans nos coïncidences et nos hasards. Qu’une vie sans son rire quand je m’éveille le matin, qu’une vie sans son souffle mêlé au mien. Qu’une vie sans nous. Qu’une vie sans rien.