Infinity wars : une revue softcover panini pour le "fresh start"

INFINITY WARS : UNE REVUE SOFTCOVER PANINI POUR LE Les softcovers Panini (appelons les ainsi désormais) repartent au numéro un, cet hiver, en concomitance avec l'opération "Fresh Start" de Marvel, qui a elle débuté l'an passé en Vo, décalage oblige. Du coup, par la même occasion, les lecteurs français peuvent aussi découvrir un nouveau mensuel, Infinity Wars, qui présente l'événement cosmique de 2018 au public de chez nous. De quoi s'agit-il donc? Il y est question, bien entendu, des gemmes du pouvoir, et Adam Warlock, Doctor Strange, sans oublier Loki. Ces trois là sont les détonateurs du récit, mais ils sont loin d'être les seuls intervenants, dans une longue épopée qui possède pas mal de tie-in assez particuliers. En gros le Dieu des fourbes se rend compte, en consultant une bibliothèque quelque part dans le cosmos infini, que les événements narrés dans les légendes ne correspondent pas tous à ses souvenirs. Adam, qui vient de faire alliance avec Kang, a de gros problèmes avec ce qui se trame à l'intérieur du monde de l'âme, où le peu qu'on voit fait froid dans le dos (à moins que ça ne soit un épisode de Stranger Things, lisez et vous verrez). Enfin le Sorcier Suprême a mis les mains sur la gemme du temps, qu'il souhaite garder cachée, sauf qu'il va devoir s'en servir pour dépanner Warlock. Gerry Duggan a prévu quelque chose de gros, d'immense. Et il a bien intérêt, car l'arrivée sur scène du personnage que l'on nommera Requiem, et son premier geste éclatant et choquant, promettent des conséquences épiques, et un petit coup de poing dans l'estomac du lecteur. Quoi, IL est mort??? INFINITY WARS : UNE REVUE SOFTCOVER PANINI POUR LE On comprendra aisément que le Docteur Strange et certains héros de la terre choisissent de tout faire pour que personne ne puisse mettre la main sur les gemmes. C'est pourquoi une rencontre au sommet est organisée, entre ceux qui en détiennent une, afin de former une nouvelle version de ce que l'on appelait autrefois la Infinity Watch, autrement dit une équipe dont le travail au quotidien est de préserver le bien le plus précieux du cosmos.  Bien entendu tout va partir en sucette dès le premier numéro, puisque Loki, de son côté, s'est engagé dans un voyage initiatique et personnel qui va le faire entrer en collision avec la trame principale, que la gemme de l'âme ne fonctionne plus correctement, et représente une menace, et surtout en raison de l'arrivée de Requiem, qui dans le numéro "prime" qui sert d'introduction (voir plus haut), a tout de même décapité une des figures légendaires de l'univers Marvel. Reste que le mystère autour de l'identité de ce nouveau personnage ne dure pas longtemps, puisque le lecteur apprend de qui il s'agit très très vite.  L'impression est que Gerry Duggan écrit quelque chose de complexe, mais qui présente tout de même un très grand nombre de points obscurs.Je n'en dirai pas plus si vous n'avez pas lu la Vo, mais encore une fois, la moitié de l'univers a du souci à se faire (voire les deux moitiés). Aux dessins, Mike Deodato confère de la solennité à une histoire qui voudrait être un grand moment de l'univers Marvel, une menace comme on en a rarement vu, mais qui sur la longueur risque tout de même de laisser un arrière goût d'inachevé, surtout dans sa résolution finale. Cela dit, c'est esthétiquement beau, oh oui. 
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